Le corps d'une femme découvert après l'assaut du GIGN contre son mari retranché au domicile familial

Le forcené, un septuagénaire, voulait "en finir", a fait savoir le parquet. Il avait été condamné en 2012 pour des faits de violences conjugales.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un gendarme du GIGN, le 15 octobre 2019, à Paris (photo d'illustration). (THOMAS SAMSON / AFP)
Un gendarme du GIGN, le 15 octobre 2019, à Paris (photo d'illustration). (THOMAS SAMSON / AFP)

Le corps d'une femme a été découvert samedi 29 mars en début de soirée dans une maison d'Esternay (Marne), où son mari s'était retranché avec une arme, déclenchant un assaut du GIGN, a appris l'AFP auprès du parquet, confirmant les informations d'"ici Champagne-Ardenne". Cet homme septuagénaire était retranché, armé, dans le sous-sol de sa maison depuis la mi-journée, ce qui avait entraîné le bouclage de la rue et l'intervention du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a expliqué la procureure de Châlons-en-Champagne, Annick Browne.

En début de soirée, l'homme a pu être interpellé, a-t-elle ajouté. "Il est sorti en pointant son arme" et a alors reçu "un tir d'une arme non-létale", a-t-elle précisé. Blessé, mais sans que son pronostic vital soit engagé, il a été transporté au CHU de Reims. Le corps de son épouse a ensuite été découvert dans la maison.

Une enquête en flagrance pour homicide sur conjoint et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique a été ouverte, confiée à la brigade de recherche d'Epernay. Le septuagénaire "voulait visiblement en finir" mais les forces de l'ordre ont réussi à l'interpeller sans le tuer ni se faire blesser, a salué la procureure. L'homme avait déjà été condamné, en 2012, à une peine avec sursis pour des faits de violences conjugales, a précisé la procureure.

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