Aurore Bergé déplore le "premier féminicide de 2025 ", après la mort d'une femme de 51 ans dans le Nord

"Elle s'appelait Isabelle. Elle avait 51 ans et était mère de deux enfants. Elle a été tuée ce matin par son conjoint", a annoncé la ministre chargée de l'Egalité femmes-hommes.

franceinfo avec AFP

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Publié le 01/01/2025 20:44

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Aurore Bergé, nouvelle ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations, assiste à une cérémonie de passation de pouvoir au ministère de la Santé à Paris, le 24 décembre 2024. (ANNA KURTH / AFP)

"Il s'agit du premier féminicide de 2025, déjà un de trop." Une femme est morte à Hautmont (Nord) tuée par son conjoint, annonce mercredi 1er janvier la ministre chargée de l'Egalité femmes-hommes. "Elle s'appelait Isabelle. Elle avait 51 ans et était mère de deux enfants. Elle a été tuée ce matin par son conjoint", a écrit sur X Aurore Bergé.

Elle s'appelait Isabelle. Elle avait 51 ans et était mère de deux enfants. Elle a été tuée ce matin par son conjoint.

Il s'agit du premier féminicide de 2025, déjà un de trop. La détermination du gouvernement est totale pour endiguer ce fléau. Et tous les moyens seront…
— Aurore Bergé (@auroreberge) January 1, 2025

"La détermination du gouvernement est totale pour endiguer ce fléau. Et tous les moyens seront mobilisés", ajoute-t-elle dans ce message, précisant qu'elle se rendra sur place "dans les tout prochains jours". Le procureur d'Avesnes-sur-Helpe, Laurent Dumaine, a expliqué dans l'après-midi que son parquet s'était dessaisi de l'enquête au bénéfice du parquet de Valenciennes "à raison de la compétence criminelle de cette juridiction".

Le maire d'Hautmont a quant à lui déploré dans un message sur Facebook un drame qui "nous rappelle l'urgence de lutter contre toutes les formes de violence, en particulier les violences intra-familiales et conjugales". "Notre territoire connaît malheureusement une progression de ces violences", écrit l'élu. En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié fin novembre.