: Vidéo Affaire Vincent Lambert : environ 200 personnes rassemblées devant le CHU de Reims contre l'arrêt programmé des traitements
Les soins maintenant en vie ce patient en état végétatif depuis dix ans doivent s'arrêter à partir de lundi.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2019/05/19/phpmAEdTA.jpg)
"Vincent Lambert n'est pas en fin de vie, nourrissez Vincent Lambert." Environ 200 personnes se sont rassemblées, dimanche 19 mai devant le CHU de Reims pour protester contre l'arrêt des traitements de Vincent Lambert, programmé à partir de lundi.
"O Eternel, ne leur pardonne pas car ils savent ce qu'ils font", "Je suis Vincent Lambert", pouvait-on lire sur les pancartes de ce rassemblement à l'appel des parents de Vincent Lambert, Pierre, 90 ans, et Viviane, 73 ans, fervents catholiques, avec l'association Je soutiens Vincent.
Vidéo- Plus de 200 personnes devant l'hôpital où est hospitalisé Vincent Lambert (source police) et certains prient pic.twitter.com/m3t3azTmpg
— France Bleu Champagne-Ardenne (@fbleuchampagne) May 19, 2019
"On se battra jusqu'au bout" : les paroles de Viviane Lambert devant l'hôpital où est hospitalisé son fils pic.twitter.com/p8acdq6AZw
— France Bleu Champagne-Ardenne (@fbleuchampagne) May 19, 2019
Devant les caméras, les parents de Vincent Lambert ont pris la parole. Sa mère, visiblement très marquée, a affirmé que son fils n'était "pas en fin de vie", "pas sous obstination déraisonnable". "Il tourne la tête, j'ai des tas de vidéos mais personne ne veut les voir", a-t-elle assuré, demandant le transfert de son fils qui est "actuellement dans le couloir de la mort".
Une famille déchirée
La décision d'arrêter les traitements de Vincent Lambert, en état végétatif depuis dix ans, est depuis 2013 au cœur d'une bataille judiciaire qui oppose deux parties de sa famille : d'un côté, les parents, un frère et une sœur s'y opposent ; de l'autre, son épouse et tutrice Rachel, son neveu François et six frères et sœurs du patient veulent qu'il soit mis fin à un "acharnement thérapeutique".
La quatrième procédure d'arrêt des soins, demandée en avril 2018 par l'équipe médicale et soutenue par Rachel Lambert – qui affirme que son mari n'aurait pas souhaité faire l'objet d'une poursuite des soins –, a été validée fin avril par le Conseil d'Etat.
Les avocats des parents ont depuis saisi le tribunal administratif de Paris et la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui ont rejeté leur recours. Le Défenseur des droits a, lui, estimé vendredi qu'il "ne lui appartient pas" de trancher.
À regarder
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter