Procès de militants de l'aide à mourir : "Nous ne défendons pas la même chose", assure le député Olivier Falorni
Le député de Charente-Maririme et rapporteur général de la proposition de loi relative au droit à l'aide à mourir estime que l'absence de "cadre" entraîne ces "pratiques clandestines".
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"Nous ne défendons pas la même chose. [...] Ce n'est pas du tout le cadre de la loi que je propose", déclare lundi 15 septembre sur franceinfo Olivier Falorni, député de Charente-Maritime et rapporteur général de la proposition de loi relative au droit à l'aide à mourir. Douze membres de l'association "Ultime Liberté" sont jugés à partir de ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont soupçonnés d'avoir aidé des personnes à se procurer un produit entraînant une mort rapide et sans douleur.
"Ces militants sont extrêmement minoritaires", selon Olivier Falorni. "C'est parce qu'il n'y a pas de cadre" qu'ont lieu ces "pratiques clandestines et c'est bien pour cela que nous voulons qu'il y ait ce cadre imposé par le législateur", défend le député.
Un nouveau report "serait inadmissible"
Ce procès s'ouvre alors que le processus législatif autour de la loi sur la fin de vie est toujours en cours. La proposition de loi instaure un droit à l'aide à mourir accessible selon des conditions strictement encadrées pour des personnes atteintes de maladies graves et incurables avec des souffrances insupportables. Les deux volets de la loi sur la fin de vie, relatifs aux soins palliatifs et à l'aide à mourir, ont été adoptés en première lecture à l'Assemblée Nationale le 27 mai dernier. Le Sénat doit examiner le texte en séance à partir du 7 octobre, et un vote solennel est prévu le 21 octobre.
"Il serait inadmissible qu'il y ait à nouveau un report. Ce serait scandaleux et rien ne le justifie aujourd'hui", prévient Olivier Falorni, alors que l'examen du texte par la chambre haute a été reporté à cause de la chute des gouvernements Barnier et Bayrou.
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