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Polémique autour du rapport de l'Observatoire national de la fin de vie

Alors que le Professeur Régis Aubry, qui préside cet Observatoire a remis mardi au Premier ministre un rapport destiné, selon ses termes, à "nourrir le débat sur toutes les questions que pose et posera la fin de vie en France", la psychologue Marie de Hennezel a démissionné après avoir dénoncé un rapport qui, selon elle, "ne fait que compiler des études".

Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
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Temps de lecture : 1min
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Selon
ce rapport,  deux Français sur trois ignorent qu’il existe une loi qui interdit
l’acharnement thérapeutique. Les situations
conflictuelles les plus fréquentes ne sont pas celles médiatisées : elles
concernent principalement les divergences entre médecins et soignants d’où la
nécessité de développer et d’organiser un travail collégial entre
professionnels. Toujours selon ce document, les
2/3 des personnes qui décèdent de maladie relèvent de soins palliatifs. Or
seuls 1/3 des patients qui décèdent à l’hôpital semblent en bénéficier.

Pour la psychologue Marie de Hennezel, qui vient de démissionner de cet observatoire, ce rapport "enfonce des portes ouvertes: nous savions déjà que la loi Léonetti n'était pas connue, qu'elle était mal appliquée, que les professionnels de la santé ne se l'étaient pas appropriés."

 

 

 

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