Fin de vie : le référendum est une "arme de dissuasion référendaire contre l’enlisement et les tentatives de blocage", estime Olivier Falorni, le rapporteur du texte
L'idée d'un référendum sur la fin de vie, avancée par Emmanuel Macron, "convient" au député MoDem, "parce qu’il faut vraiment qu’on avance" sur cette question, selon lui.
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Le référendum est une "arme de dissuasion référendaire contre l’enlisement et les tentatives de blocage", estime mercredi 14 mai sur franceinfo Olivier Falorni, député MoDem et rapporteur du texte sur la fin de vie. Emmanuel Macron a évoqué, lors d’une intervention télévisée sur TF1 mardi soir, cette possibilité d’interroger les Français alors que le projet de loi sur la fin de vie, qui vise à encadrer l’aide à mourir en France, est examiné en ce moment à l’Assemblée nationale. Il suscite d’importants débats éthiques et politiques.
"Si, effectivement, il devait y avoir blocage, si comme on nous le dit, les institutions ne sont pas en mesure de faire en sorte que le texte soit voté d’ici la fin du quinquennat, alors dans ce cas-là, effectivement, il faut s’en remettre aux Français", précise Olivier Falorni. Alors que de nombreux Français réclament une évolution de la législation, Emmanuel Macron ouvre la porte à une consultation nationale sur ce sujet de société majeur. Une ouverture qui "convient" au député MoDem, "parce qu’il faut vraiment qu’on avance" sur cette question.
"La saine pression"
Certains dénoncent la pression mise par Emmanuel Macron sur les parlementaires, mais pour Olivier Falorni, la pression vient surtout des Français qui "en ont assez d’attendre". "Ils en ont assez de cette loi qui ne vient jamais. Ils en ont assez de cette loi qui aurait dû être votée déjà il y a un an à l’Assemblée nationale, qui a été interrompue par la dissolution. Voilà la vraie pression, la saine pression que nous avons, c’est celle des Français", explique Olivier Falorni. Selon lui, le référendum est "une arme de dissuasion contre les tentatives dilatoires de faire en sorte que d'ici à la fin du mandat d’Emmanuel Macron, nous n’avons toujours pas cette grande loi de société sur la fin de vie".
Concernant la formulation d’une éventuelle question référendaire, Olivier Falorni précise : "On ne peut pas effectivement dire : 'êtes-vous pour ou contre l’aide à mourir ?' Ça serait trop réducteur. Mais par contre, êtes-vous pour ou contre le texte de loi qui a été voté, comme je l’espère, le 27 mai prochain à l’Assemblée nationale ? Là, oui."
Le député se réjouit enfin de la tonalité adoptée par le chef de l’Etat qui a parlé de "loi, d’humanité, de fraternité, qu’il n’y avait pas ceux qui étaient pour la vie et ceux qui étaient pour la mort". "Au-delà de cette possibilité de référendum, c’est un soutien clair, net et appuyé à ce texte", soutient-il.
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