Fin de vie : "Il s’agit bien d’instaurer une loi qui permettra de programmer, de provoquer la mort de quelqu’un", assure un psychiatre

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Article rédigé par franceinfo
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Alors que la proposition de loi sur la fin de vie est débattue dès ce lundi 12 mai dans l’hémicycle par les députés, Raphaël Gourevitch, psychiatre et chef de pôle à l’hôpital Sainte-Anne, est l'invité de franceinfo.

À partir du lundi 12 mai, les députés débattront sur deux propositions de loi sur la fin de vie dans l’hémicycle. L’une sur le renforcement des soins palliatifs et l’autre sur la possibilité d’une aide à mourir pour les patients souffrant d’une infection grave et incurable. Cette dernière divise, tant la population que la classe politique. Invité de franceinfo lundi 12 mai, Raphaël Gourevitch, psychiatre et chef de pôle à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, dénonce ce texte sur la fin de vie, qu’il compare à un suicide assisté. "Il s’agit bien d’instaurer une loi qui permettra de programmer, de provoquer la mort de quelqu’un", confirme-t-il.

Des critères "extrêmement flous"

Si en avril 2024, Raphaël Gourevitch a signé une tribune avec un collectif de professionnels de la santé visant à dénoncer cette proposition de loi, ce psychiatre continue de lutter contre ce texte qu’il juge "très grave", avec des critères "extrêmement flous, étendus et inquiétants". Et ce malgré la modification récente du texte. "C’est encore plus flou que cela ne l’était avant", estime-t-il avant d’ajouter : "les critères vont forcément s’étendre".

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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