ATSEM : comment sont recrutés ces agents des écoles maternelles ?
Les ATSEM, agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, sont chargés d'assister les enseignants dans les classes. Comment sont-ils recrutés ? Y a-t-il des vérifications qui sont faites sur leurs profils et antécédents ?
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Elles accueillent les enfants le matin, assistent la maîtresse en classe, accompagnent les plus petits aux toilettes. Elles surveillent la cantine ou la récréation. On dit "elles", car c'est une profession essentiellement féminine. En France, elles sont 55 000 ATSEM, c'est-à-dire agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles. Ce sont des personnels rémunérés par les communes.
Comment sont-elles recrutées ? Il faut un CAP Petite Enfance et un concours de la fonction publique pour les titulaires. Mais certaines mairies sont au moins regardantes. Une annonce de France Travail pour une ATSEM ne demande aucune qualification. Parfois, le CAP n'est donc pas utile. "En pratique, il y a toujours des petites dérives, surtout dans le milieu rural. Souvent, les mairies préfèrent recruter un adjoint technique qui agit en tant qu'ATSEM, ce qui leur permet, en cas de fermeture de classe, de le reclasser", détaille Josette Blain, Atsmel et secrétaire fédérale UNSA Territoriaux.
1 200 cas de violence signalés en 2024
Quels contrôles peuvent exercer les mairies ? Seul le casier judiciaire vierge est obligatoire et, facultatif, une attestation d'honorabilité ou la consultation du fichier des auteurs d'infraction sexuelle. La ville de Poissy (Yvelines), en région parisienne, fait aussi sa petite enquête. "On vérifie bien sûr le CV et le parcours. Si c'est un agent territorial qui a demandé une mobilité sur la commune de Poissy, on va vérifier dans sa commune précédente comment cela s'est passé, appeler l'employeur, savoir comment ça s'est passé dans les écoles, avoir leurs ressentis", explique Vanessa Hubert, conseillère municipale à Poissy.
Les incidents graves sont-ils fréquents ? Dans tous les établissements publics de l'Éducation nationale, sur 1 200 cas de violences signalés en 2024, un quart était d'ordre sexuel, soit 288 cas, selon une commission d'enquête parlementaire.
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