Élections professionnelles : la CGT va-t-elle payer l'affaire Lepaon ?
La CGT, fragilisée par les révélations autour de son secrétaire général, pourrait perdre son rang de première organisation au terme des élections professionnelles dans la fonction publique ce jeudi. Plus largement, les syndicats redoutent que l'affaire ait décrédibilisé l'ensemble des organisations.
Ce jeudi, plus de cinq millions de fonctionnaires sont appelés à élire leurs représentants syndicaux, dans le cadre des élections professionnelles dans la fonction publique (voir infographie ci-dessous). Elles concernent les agents publics de l'État, des hôpitaux ou des collectivités locales.
►►► À LIRE | Gros malaise à la CGT
Mais cette année, au-delà du scrutin à proprement parler, ces élections sont marquées par un contexte bien particulier. Après les révélations autour de la rénovation de l'appartement, du bureau, et des indemnités de fin de contrat touchées par son secrétaire général Thierry Lepaon, le premier rang de la CGT apparaît pour le moins menacé. En 2011, lors des dernières élections professionnelles dans la fonction publique, le syndicat, avec 25 % des voix, disposait d'une confortable avance sur son plus proche concurrent, la CFDT : six points d'écart.
Les autres syndicats ne s'en réjouissent pas
Cela dit, les syndicats concurrents de la CGT ne se frottent pas les mains, loin de là. Ils craignent au contraire que cette affaire décrédibilise l'ensemble des organisations syndicales ; il peut y avoir dans une partie de l'opinion le sentiment erroné que les syndicalistes sont "tous pourris " résumait récemment le numéro un de la CFDT, Laurent Berger. Dans son sillage, d'autres craignent que cette impression dissuade les électeurs de voter, et fasse gonfler l'abstention.
Pour autant, sur le terrain, les militants disent ne pas pâtir de cette affaire Lepaon. À Bobigny, par exemple, les tractages se sont bien passés, et la polémique a surtout fleuri en interne affirment les militants de la CGT.
Malgré cet optimisme affiché, il y a des signes négatifs. La CGT a récemment nettement reculé dans deux de ses bastions : à la SNCF et chez Orange.
À regarder
-
Victor Wembanyama : il revient encore plus fort
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter