Grève nationale contre la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires
La grève sera suivie au niveau national par 25% des enseignants des écoles et par 50% à Paris, prévoit le ministère.
Une troisième journée d'action consécutive contre la mise en œuvre des rythmes scolaires. Plusieurs syndicats d'enseignants, d'animateurs et auxiliaires de maternelle ont appelé à une grève nationale pour ce jeudi 14 novembre. A Paris, un rassemblement est prévu à 12h30 devant l'Hôtel de Ville, avant un défilé vers le ministère de l'Education nationale.
La grève sera suivie au niveau national par 25% des enseignants des écoles et par 50% à Paris, selon le ministère.
L'opposition à la réforme ne faiblit pas
Sur le terrain, trois mois après la rentrée, l'opposition ne faiblit pas, parfois dans des communes où la réforme n'est pas encore appliquée. Des actions ont eu lieu tout au long de la semaine.
Mardi à Paris, où la fronde est forte, ce sont les animateurs et les employés municipaux (auxiliaires de maternelle, agents de nettoyage...) qui avaient perturbé les cantines et les activités périscolaires.
Mercredi, c'était au tour de collectifs de parents, notamment le mouvement des "gilets jaunes", symbole emprunté au gilet de sécurité des automobilistes, mais il était difficile d'en mesurer l'ampleur. A Aube (Orne), encore à la semaine de 4 jours, les écoles ont été cadenassées par des parents. A Grenoble (Isère), les manifestants, dont de nombreux enfants, ont scandé "Ne Peillon pas la réforme" ou "le mercredi, je reste au lit". Des actions sporadiques de parents ont également eu lieu dans le grand Est. Et en Haute-Garonne, la moitié des professeurs des écoles étaient en grève, selon les syndicats.
La principale fédération de parents d'élèves, la FCPE, a pour sa part rappelé son soutien à la réforme et critiqué "le conservatisme" qui s'exprime ici et là.
Peillon fustige les maires récalcitrants
De son côté, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a fustigé la décision de 55 maires de droite ou sans étiquette, regroupés au sein du "Collectif contre la réforme des rythmes scolaires", de ne pas appliquer la réforme "en l'état" à la rentrée 2014.
"Quand on est un élu de la République, on essaie de respecter les règles de droit. A un moment où certains s'autorisent les injures, les sifflets, les agressions, voir des élus qui disent 'on ne va pas appliquer un décret', c'est curieux", a déclaré Vincent Peillon, à la sortie du Conseil des ministres.
Mercredi, une quarantaine de maires de la métropole Nice Côte d'Azur, largement dominée par la droite, ont aussi annoncé leur intention de boycotter la réforme à la prochaine rentrée.
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