: Vidéo Réforme du collège : le président du Conseil supérieur des programmes fait son mea culpa
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
Reconnaissant des erreurs, il a rappelé que les textes présentés en mars n'étaient que la première version des nouveaux programmes du collège, destinée à être amendée après des discussions avec les enseignants.
Jargon incompréhensible, disparition du grec et du latin, place trop importante accordée à l'islam dans les programmes d'histoire : les critiques adressées au projet de réforme du collège, présenté en mars par Najat Vallaud-Belkacem, sont nombreuses. Invité d'Europe 1, jeudi 7 mai, le président du Conseil supérieur des programmes, qui a élaboré le nouveau programme du collège, a reconnu qu'il y avait "un effort à faire".
"Nous n'avons pas été saisis" de la question du latin
"Nous admettons qu'il y a des passages jargonnants. (...) S'il y a des choses à corriger, nous les corrigerons", a concédé Michel Lussault, promettant des programmes "plus simples, plus clairs, plus lisibles". Mais il a rappelé que les programmes présentés par la ministre de l'Education sont des textes provisoires, "martyrs", destinés dès le départ à être amendés. Une concertation avec les enseignants et "tous ceux qui veulent bien discuter des programmes" aura lieu avant la présentation d'une version définitive en septembre, pour une application à la rentrée 2016.
Michel Lussault a aussi estimé que la notion de choix entre plusieurs thèmes au sein des programmes d'histoire, qui semblait rendre facultatif l'enseignement de la période des Lumières notamment, avait été "mal expliquée". En revanche, "l'enseignement de l'histoire de l'islam et son expansion", dont l'importance dans les programmes a été critiquée par certains détracteurs de la réforme, "est obligatoire depuis plus de cinquante ans en France", a rappelé ce professeur de géographie.
Michel Lussault a aussi expliqué qu'aucune décision n'avait été prise par le Conseil supérieur des programmes concernant le grec et le latin : ces matières sont aujourd'hui des options, "en dehors de la scolarité obligatoire". "Donc nous n'avons pas été saisis par la ministre de cette question, mais nous avons demandé à l'être et nous le serons", a-t-il assuré.
À regarder
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Front en Ukraine : des robots au secours des blessés
-
Taylor Swift : la chanteuse de tous les records
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter