Quand Macron promettait de ne pas fermer de classes en zone rurale, "il parlait de la rentrée de septembre" 2017, assure Castaner
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Alors que le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, avait accusé Emmanuel Macron d’avoir "menti" en promettant de ne plus fermer aucune classe en zone rurale, Christophe Castaner assure, jeudi sur franceinfo, que le président de la République évoquait la rentrée de 2017.
Sur franceinfo, Guillaume Peltier, vice-président des Républicains, député de Loir-et-Cher et vice-président du groupe LR, accusait mercredi 14 mars le président de la République, Emmanuel Macron, d'avoir "menti aux Français" en annonçant qu'il n'y aurait plus de fermeture de classes dans les zones rurales dans un discours le 18 juillet au Sénat. "Nous étions en juillet, il parlait de la rentrée de septembre", a expliqué, jeudi sur franceinfo, Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, délégué général de LREM. "La promesse a été tenue." "Qu'il y ait des classes qui ferment et des classes qui ouvrent c'est normal. Il y a des variations dans les villes, les villages, les quartiers", a continué Christophe Castaner.
Lors de la Conférence des territoires, en juillet 2017, le président de la République avait évoqué une évaluation qui devait être "conduite d'ici la fin de l'année" concernant notamment l'école. "Ce qui est sûr c'est que les territoires en particulier les plus ruraux ne peuvent plus être la variable d'ajustement d'économie, promettait alors Emmanuel Macron. C'est pourquoi d'ici là en particulier il n'y aura plus de fermeture de classes dans les écoles primaires."
Le "plus puissant taux d'encadrement" jamais connu
"Nous allons atteindre un taux d'encadrement, c'est-à-dire le nombre de professeur par élèves dans les écoles rurales, qui est le plus intéressant, le plus puissant possible qu'on ait connu depuis des années, a expliqué Christophe Castaner sur franceinfo. Il y aura moins d'élèves devant les professeurs dans toutes les classes rurales de France. Un professeur pour 17 élèves dans le Cantal, par exemple."
Le secrétaire d'État insiste sur le fait que bien qu'il y ait "une baisse, significative du nombre d’élèves, nous créerons plus de 3 500 postes de professeur, à la fois pour dédoubler les classes mais aussi pour maintenir un très faible niveau d’enfants par classe, notamment dans la ruralité".
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