À Sciences Po, une banderole qui s'en prend à Emmanuel Macron fait polémique
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La mobilisation étudiante a fini par gagner la faculté de Sciences Po à Paris. Suite au blocage voté en assemblée générale, une banderole accrochée sur la façade de l'établissement a fait parler d’elle.
Depuis ce mercredi, les étudiants de Science Po ont décidé de rejoindre le mouvement de contestation étudiant. Le campus parisien est donc bloqué suite à un vote en assemblée générale. Et parmi les slogans de protestations, il y en a un qui a marqué les esprits. "Les étudiant.e.s de Science Po contre la dictature macronienne", pouvait-on lire sur une banderole accroché au bâtiment principal.
Entre mécontentement et incompréhension
Pour certains, le slogan n’est pas acceptable car synonyme d’une généralité qu’ils refusent d’assumer. "Je suis assimilée à eux alors que je n’ai pas donné d’avis", déplore Emma, étudiante en première année qui se dit "neutre" depuis ses débuts au sein de l’université.
La jeune étudiante qui "aimerait ne faire partie d’aucun camp politique" regrette un choix arbitraire. "Ils dénoncent une dictature macronienne mais j’ai l’impression que c’est eux qui font leur dictature de Sciences Po là", confie-t-elle visiblement dépassée. Outre cette généralisation, Emma dit avoir du mal à cerner l’ensemble des revendications et symboles exposés qui, pour elle, n’ont plus grand chose à voir avec la mobilisation initiale contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE).
Un écho du passé
D’autres étudiants, eux, se reconnaissent dans le slogan affiché. À l’origine de l’étendard, un autre qui avait été fièrement affiché lors de la mobilisation étudiante de 1968. "Il y avait une banderole ici qui dénonçait la dictature gaulliste. On a fait d’autres banderoles qui sont plus appropriées à l’actualité maintenant", selon une étudiante qui a préféré se confié anonymement.
Les étudiants à l’origine de la banderole dénoncent une communication "nostalgique" de Sciences Po qui, il y a quelques semaines, se serait souvenu de cet épisode de passé. Pourtant, aujourd’hui, les étudiants de Science Po estiment que leur combat est perçu de manière moins légitime. Un détail selon eux puisqu’ils seraient décidé à rester mobilisés, sur place.
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