Mobilisation du 18 septembre : la CFDT Education dénonce une rentrée "sous contrainte budgétaire" et appelle à "construire le rapport de force"

Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la branche Education de la CFDT, rapporte que ses collègues "font par de leur volonté de se mobiliser".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La secrétaire générale de la branche Education de la CFDT, Catherine Nave-Bekhti, le 13 octobre 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
La secrétaire générale de la branche Education de la CFDT, Catherine Nave-Bekhti, le 13 octobre 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

La secrétaire générale de la branche Education de la CFDT, Catherine Nave-Bekhti, a dénoncé lundi 15 septembre auprès de France Inter une rentrée scolaire "sous contrainte budgétaire" et appelle à "construire le rapport de force", à trois jours de la mobilisation intersyndicale du 18 septembre prochain.

"Dans l'éducation, nous constatons depuis plusieurs jours maintenant que les collègues font part de leur volonté de se mobiliser", assure Catherine Nave-Bekhti sur France Inter. "Ce qu'ils nous disent pour le moment, c'est que c'est une rentrée sous contrainte budgétaire et que ça se voit." "On espère que les premiers renoncements du nouveau Premier ministre vont inciter nos collègues à continuer à construire le rapport de force pour obtenir un autre budget pour notre pays", souligne la syndicaliste.

Catherine Nave-Bekhti cite notamment "les collègues assistantes sociales, infirmières scolaires, médecins scolaires, psychologues de l'Education nationale", à qui il est demandé de "moins se déplacer, car on ne pourra pas leur rembourser tous leurs frais de déplacement sur l'année". "Cela veut dire que les enfants seront moins vite et moins bien accompagnés", estime-t-elle. La secrétaire générale de la CFDT Education dénonce aussi les fermetures de classes, "parfois décidées tardivement", et qui entraîne une augmentation du nombre d'élèves par classe dans certains territoires. "On manque de moyens pour assurer tous les postes", termine-t-elle.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.