Les facs craquent sous le poids des inscriptions
Des lycéens, étudiants, chercheurs manifestent à Paris ce vendredi pour réclamer davantage de moyens pour les universités qui croulent cette année sous 65.000 inscriptions supplémentaires.
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Les syndicats de l'enseignement supérieur appellent les jeunes et les chercheurs à une manifestation à Paris ce vendredi. Ils réclament des moyens à la hauteur de la forte hausse des inscriptions enregistrées cette année dans les universités.
Les facs appellent des vacataires
Des amphithéâtres bondés, des étudiants assis par terre : ces images ne sont pas nouvelles, mais cette année un pas de plus a été franchi avec l’inscription de de 65.000 étudiants supplémentaires. C'est le cas à Paris, à l'Université Paris-Descartes et en particulier à la faculté de Droit de Malakoff. Avec 250 jeunes de plus en première année, les conditions d’études sont difficiles, estime Hadrien, étudiant.
"C’est pire que l’an dernier, en travaux dirigés, on est noté sur la participation. Si on est 45 à se battre pendant une heure et demie pour participer, ce n’est pas possible."
La doyenne de l'Université, Anne Laude, ne s'attendait pas à l’afflux enregistré cette année, qu'elle a tenté de pallier par le recrutement de 15 vacataires.
"On ne peut pas faire mieux dans l’immédiat. Je ne dis pas qu’au second semestre, peut-être, on pourra trouver d’autres vacataires. On peut créer des groupes de travaux dirigés supplémentaires, mais on les a créés le samedi matin."
Le président de l’Université Paris-Descartes, Frédéric Dardel, voit bien que les facultés sont victimes de leur succès, mais il n'a pas assez de postes d'enseignants titulaires. "On met plus d’étudiants par salle et donc on a acheté des tables plus petites" précise-t-il, regrettant "une contradiction dans la commande publique" .
"On nous demande le maximum d’étudiants à la réussite, mais c’est quelque chose qu’on ne peut pas faire, si on a massivement recours à des vacataires extérieurs."
Marvin Vanhulle représente l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) à l'Université Paris Descartes. Au nom de son syndicat étudiant, il réclame des moyens financiers.
"Il faut un réinvestissement dans l’enseignement supérieur à la hauteur de 300 millions d’euros, ce qui correspond au montant des dettes cumulées des universités."
Les universités s'attendent à un boom démographique encore plus important dans les années qui viennent. Elles espèrent que le gouvernement va l’anticiper.
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