La série "Adolescence", qui montre les dangers de la violence en ligne pour les jeunes, pourra être diffusée en classe dès la quatrième, annonce Elisabeth Borne

Le producteur de la série diffusée sur Netflix "a ouvert les droits" au ministère de l'Education nationale, a déclaré la ministre dimanche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Owen Cooper et Erin Doherty, deux acteurs de la série Netflix "Adolescence", lors d'un événement organisé par la plateforme, le 27 mai 2025 à Beverly Hills, aux Etats-Unis. (GONZALO MARROQUIN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Owen Cooper et Erin Doherty, deux acteurs de la série Netflix "Adolescence", lors d'un événement organisé par la plateforme, le 27 mai 2025 à Beverly Hills, aux Etats-Unis. (GONZALO MARROQUIN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Une série pour faire de la prévention. La série britannique Adolescence, qui traite des ravages sur les jeunes des contenus masculinistes des réseaux sociaux, va être proposée comme support pédagogique à partir de la quatrième, a annoncé dimanche 8 juin la ministre de l'Education, Elisabeth Borne, sur LCI. Elle a expliqué que le producteur de la série, diffusée sur Netflix, avait "ouvert les droits" au ministère de l'Education nationale, qui va "proposer cinq séquences pédagogiques aux jeunes à partir de cette série". Celle-ci raconte l'histoire d'un adolescent britannique de 13 ans, arrêté dans sa petite ville anglaise et accusé d'avoir poignardé à mort l'une de ses camarades.

Ces extraits de la minisérie sont "très représentatifs de la violence qui peut exister chez des jeunes", a estimé Elisabeth Borne. De tels supports entendent participer à la sensibilisation au problème de la "surexposition aux écrans et de la banalisation de la violence sur ces réseaux sociaux" ainsi que de la propagation de thèses dites masculinistes, des sphères misogynes qui prônent la violence envers les femmes, argumente la ministre.

Au Royaume-Uni, le Premier ministre avait déclaré fin mars que la série serait diffusée dans les collèges et les lycées britanniques pour susciter le débat et tenter d'"empêcher que les jeunes garçons soient entraînés dans un tourbillon de haine et de misogynie".

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