La Défenseure des droits demande que tous les lycéens aient une affectation à la rentrée
Alors que les résultats définitifs du bac ne sont pas encore connus, Claire Hédon s'est saisie de la non-affectation de centaines de lycéens, chaque année, à la rentrée scolaire.
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La Défenseure des droits somme le gouvernement de trouver des solutions. Claire Hédon demande au ministère de l'Education nationale, dans une décision rendue jeudi 6 juillet, de "mettre fin" à la non-affectation de lycéens, du fait de "l'absence de place pour les accueillir". Lors de la dernière rentrée scolaire, en septembre 2022, 17 832 lycéens s'étaient retrouvés sans place dans un établissement. Ces problèmes récurrents d'affectation concernent principalement les élèves de la voie professionnelle.
D'ici au mois de septembre, la Défenseure des droits recommande au ministère de prendre des mesures, comme "la mise en place de permanences dans les rectorats" afin de répondre "aux sollicitations urgentes pendant les vacances scolaires". Autre mesure à adopter : accueillir "à temps plein" ceux qui seront toujours sans établissement le lundi 4 septembre, jour de la rentrée scolaire, jusqu'à ce qu'une affectation définitive leur soit trouvée.
Une situation plus difficile dans certaines académies
L'an dernier, 3 547 élèves n'avaient toujours pas de lycée à la fin du mois de septembre, selon les chiffres communiqués par l'Education nationale, qui affirme que la situation est "particulièrement difficile" dans les académies de Créteil, Lyon, Mayotte, Strasbourg et Versailles. Cité dans la décision de la Défenseure des droits, le ministère explique la non-affectation de ces lycéens par "la faiblesse de certains résultats scolaires", conduisant des établissements à ne pas retenir ces élèves. Par exemple, 460 lycéens recalés au baccalauréat en 2022 n'avaient pas pu se réinscrire en septembre dans leur établissement d'origine.
"Des contraintes liées aux moyens humains" et "l'implantation géographique des sites de formations professionnelles" causent également ces non-affectations. Le ministère dit toutefois agir, citant les internats en milieu rural qui visent à "pallier les freins éventuels à la mobilité des élèves" et garantir un droit à l'éducation pour tous.
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