La garde à vue de l'enseignante accusée d'avoir frappé une élève de 3 ans à Paris a été levée
Cette maitresse était entendue une semaine après la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux qui la montre asséner un violent coup au niveau du dos à une petite fille en larmes, dans une école maternelle du 15e arrondissement.
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Des images qui ont fait réagir. L'enseignante filmée en train de frapper et d'arroser d'un liquide une élève de 3 ans dans une classe de petite section de maternelle de l'école des Frères-Voisin à Paris a été placée en garde à vue lundi 16 septembre, a appris franceinfo, confirmant une information de BFMTV. Elle a été entendue au commissariat du 15e arrondissement de la capitale. Cette garde à vue a pris fin lundi soir. "Les investigations se poursuivent, notamment sur l'évaluation du préjudice de la victime, et sur le contexte des faits", détaille le parquet de Paris.
Une enquête préliminaire pour "des faits qualifiés à ce stade de violences sur mineur de 15 ans sans incapacité" est ouverte depuis le 10 septembre, à la suite d'une plainte déposée par les parents de la petite fille au commissariat d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Le parquet de Nanterre s'est dessaisi au profit de celui de Paris. De son côté, le rectorat de la capitale confirme qu'une enquête administrative est ouverte.
Une deuxième plainte déposée
Sur la vidéo diffusée par Vanessa Edberg, l'avocate des parents de la petite fille, on voit l'enseignante taper dans le dos cette élève en larmes. Celle-ci tombe par terre puis court se réfugier près de la porte. La maîtresse se saisit alors d'un verre rempli vraisemblablement d'eau et en jette le contenu sur l'enfant en lançant : "Voilà ! Ça fait du bien là ?" La scène, qui a suscité une vague d'indignation, date du 5 septembre, soit trois jours après la rentrée scolaire. La petite fille est depuis terrifiée qu'on lui parle de l'école, affirme sa mère à France Télévisions.
De son côté, l'avocat de l'enseignante a affirmé, le 11 septembre, qu'elle était "en état de choc" et qu'elle regrettait "profondément son geste", ayant "une pensée émue pour la jeune élève". Selon le rectorat, elle a immédiatement reconnu les faits, présenté ses excuses et évoqué une classe surchargée – 26 élèves ce matin-là – dans une ambiance agitée.
Par ailleurs, une deuxième plainte a été déposée vendredi contre l'enseignante par une autre parente d'élève, pour des faits remontant à 2012, a appris franceinfo auprès de l'avocate Vanessa Edberg confirmant une information du journal Le Parisien. Il s'agit d'une plainte pour "violence" à l'encontre d'un garçon alors âgé de trois ans. L'enseignante est suspectée d'avoir giflé cet enfant. Sur franceinfo, l'avocat de l'enseignante avait qualifié ces accusations de "calomnieuses".
Dans le cas de violences commises sur des mineurs, le délai de prescription est de six ans. Quand les violences sont aggravées avec une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, il est porté à vingt ans.
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