"L'éducation pour tous les enfants", l'appel de Malala devant l'ONU
La jeune Pakistanaise Malala, 16 ans, a ému ce vendredi les plus hauts dirigeants de l'ONU, en lançant un appel en faveur des enfants à travers le monde. Un discours symbolique, neuf mois après que la jeune fille eut été quasiment laissée pour morte par des talibans, qui voulaient la punir pour son engagement en faveur du droit à l'éducation pour les jeunes Pakistanaises.
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La jeune fille a ému un parterre prestigieux, dans lequel avait pris place notamment le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Vendredi, les Nations Unies avaient décidé d'accueillir celle qui est devenue une véritable icône mondiale, Malala Yousafzai, 16 ans.
L'ONU avait même décidé de donner un nom particulier à ce jour qui ne l'était pas moins : le "Malala Day". La jeune Pakistanaise est venue prêter sa voix au combat des enfants pour l'éducation à travers le monde.
("Nous appelons tous les gouvernements à garantir une éducation libre, dans le monde entier, pour chaque enfant ")
Devant une assistance émue - qui lui a réservé une standing ovation dès son apparition - Malala s'est montrée déterminée : "Nous ne devons pas oublier que nos frères et soeurs espèrent un avenir brillant ". Elle a aussi affirmé que les talibans "voulaient [la] réduire au silence mais ils ont échoué ".
Première apparition
Ce discours était symbolique à plus d'un titre, puisque c'était aussi la première apparition de Malala Yousafzai depuis sa sortie de l'hôpital de Birmingham, en Angleterre, en février dernier. Elle y a subi une opération à la tête, quatre mois après son agression sauvage au Pakistan.
La jeune écolière avait été attaquée par des talibans dans l'autocar scolaire qui la transportait ; les islamistes voulaient la punir de son combat pour le droit des jeunes filles à aller à l'école. Malala, atteinte d'une balle en pleine tête, avait frôlé la mort.
Vendredi, c'est donc devant l'ONU qu'elle a poursuivi ce combat désormais reconnu, fêtant par la même occasion son seizième anniversaire. Elle a remis au secrétaire général de l'ONU une pétition, signée par plus de 330.000 personnes, demandant aux 193 pays membres de financer écoles et enseignants. La jeune fille, en lice pour le Prix Nobel de la Paix, a été nommée dans le classement annuel du magazine Time, honorant les 100 personnes les plus influentes du monde.
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