Harcèlement scolaire : un procès requis pour une enseignante et deux adolescents dans l'affaire du suicide d'Evaëlle
Cette collégienne s'est donnée la mort fin juin 2019. Son ancienne professeure de français pourrait être renvoyée devant le tribunal correctionnel et ses deux camarades devant le tribunal pour enfants.
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Evaëlle a mis fin à ses jours à l'âge de 11 ans, le 25 juin 2019, à son domicile, à Herblay (Val-d'Oise). Près de quatre ans plus tard, le parquet de Pontoise a requis le renvoi en procès pour "harcèlement moral" d'une enseignante et de deux camarades de classe. Le juge d'instruction pourrait rendre sa décision la troisième semaine de mars, a précisé le parquet à l'AFP samedi 24 février, confirmant une information du Monde.
Dans ce cas, l'enseignante serait renvoyée devant le tribunal correctionnel et les deux adolescents devant le tribunal pour enfants. Un troisième camarade, mis en examen, a bénéficié d'un non-lieu. En septembre 2019, cinq mois après les faits, l'enseignante de français avait été mise en examen pour "harcèlement sur mineur de 15 ans" et placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction d'exercer et une obligation de soins en attendant la suite de la procédure.
La famille indemnisée par l'Education nationale
Pendant des mois, les parents d'Evaëlle avaient pourtant alerté la direction du collège, puis l'inspection académique, sur le harcèlement dont leur fille était victime de la part de camarades et de sa professeure de français, qui aurait selon eux encouragé ces pratiques. Pour une histoire de cartable trop lourd, un conflit s'était noué avec cette enseignante de français qui avait fait d'elle sa "tête de turc", avaient-ils rapporté peu après le drame.
Malgré un changement d'établissement, la jeune fille, suivie alors par un psychologue, avait été de nouveau confrontée au comportement violent d'un camarade dans son nouveau collège, provoquant ainsi son passage à l'acte. L'Education nationale a par ailleurs indemnisé la famille au titre du préjudice moral, selon le rectorat de Versailles, en échange de l'abandon d'éventuelles poursuites envers l'Etat.
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