Harcèlement scolaire : le gouvernement veut des référents dans chaque collège et lycée
Depuis 2019, un programme anti-harcèlement était testé dans six académies. A compter de la rentrée prochaine, il va être généralisé à l'ensemble des collèges et lycées de France.
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La lutte contre le harcèlement, "c'est un combat, ça implique tout le monde", a résumé le ministre l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer. A compter de la rentrée prochaine, les collèges et les lycées devront tous se doter d'équipes spécialement formées à la prise en charge du harcèlement scolaire, et d'élèves "ambassadeurs" pour lutter contre ce phénomène, a annoncé le gouvernement, vendredi 28 mai.
Depuis septembre 2019, un programme anti-harcèlement était testé dans six académies, où des équipes de certains établissements étaient spécifiquement formées à la prise en charge des situations de harcèlement, et où les élèves étaient impliqués pour lutter contre ce phénomène, notamment grâce à la désignation "d'ambassadeurs 'non au harcèlement'". Ce programme va désormais être généralisé à l'ensemble des 5 200 collèges et 3 300 lycées de France, a expliqué à l'AFP le directeur général de l'enseignement scolaire, Edouard Jeffray.
Le cyberharcèlement s'est aggravé
Chaque établissement devra se doter d'une équipe "de plusieurs personnes formées à la prise en charge spécifique du harcèlement, grâce notamment à une formation à distance qui sera mise en ligne à partir du mois de septembre", a détaillé Edouard Jeffray. Tous les collèges et lycées devront également avoir des élèves ambassadeurs contre le harcèlement, "au minimum quatre à cinq par établissement".
Le gouvernement a également étendu les horaires d'ouverture des numéros contre le harcèlement (30 20) et le cyberharcèlement (30 18), et a augmenté le nombre de référents académiques sur le sujet. "On a encore des progrès à faire" a jugé Jean-Michel Blanquer lors d'une visite dans un collège de Ballancourt-sur-Essonne (Essonne). "Ces dernières années on a réussi à faire reculer un peu le harcèlement, (...) mais on n'a pas réussi à faire reculer le cyberharcèlement", un phénomène qui s'est notamment aggravé pendant la crise sanitaire, a-t-il rappelé.
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