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Harcèlement scolaire : Karl Olive appelle Gabriel Attal "à mettre en place un conseil local de prévention de la délinquance"

Le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal, est attendu ce lundi au rectorat de Versailles, après la lettre envoyée par le rectorat aux parents de Nicolas, l'élève qui s'est suicidé à Poissy. Le député Ensemble ! des Yvelines, Karl Olive interpelle le ministre, sur franceinfo.

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Publié le 24/09/2023 18:10

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Le député Ensemble ! des Yvelines, Karl Olive. (FREDERIC PETRY / HANS LUCAS)

"J'appelle le ministre de l'Éducation nationale à mettre en place un conseil local de prévention de la délinquance", a déclaré dimanche 24 septembre sur franceinfo Karl Olive, député Ensemble ! des Yvelines, ancien maire de Poissy, alors que l'ancienne rectrice de Versailles est sortie de son silence et s’excuse des documents envoyés aux parents de Nicolas, l’adolescent qui a mis fin à ses jours à Poissy. Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal est attendu au rectorat de Versailles ce lundi matin "pour faire le point avec le nouveau recteur".

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Il faut mettre "tout le monde autour de la table, les parents d'élèves, des représentants d'élèves, la police nationale, des enseignants, et des représentants de harcèlement. Mais cela n'a pas été fait", regrette l'élu. Karl Olive insiste sur l'importance "de travailler ensemble. Il y a urgence." Avec ce "énième dysfonctionnement au niveau de l'Éducation nationale", le député estime qu'il "est vraiment temps qu'il y ait une tornade blanche en termes de méthode."

Pas de dialogue entre le rectorat et l'Éducation nationale, selon Karl Olive

Après l'assassinat de Samuel Paty, "il y a eu systématiquement des réponses favorables lorsqu'il y a eu des demandes de protection fonctionnelle à l'endroit des enseignants, des directeurs d'école, des proviseurs. C'est ce qui s'est passé à Poissy. Mais dans le même temps, il y a eu moins de réponses aux alertes notamment en termes de harcèlement alors que la procédure existe." Karl Olive regrette que les services du rectorat et l'Éducation nationale "ne se parlent pas". Résultat, "on a oublié de mettre l'humain au cœur des organisations", déplore-t-il.