Enseignement supérieur : après un changement des barèmes, le nombre d'étudiants boursiers a augmenté l'an dernier
Selon le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a constaté une hausse de 2,1% du nombre d'étudiants boursier pour l'année universitaire 2023-2024.
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Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vient de publier les chiffres sur le nombre d'étudiants boursiers sur critères sociaux pour l'année universitaire 2023-2024. Ils sont en hausse, avec une augmentation de 2,1% constatée. Au total, ils sont 14 000 étudiants de plus à avoir bénéficié d'une allocation de l'État l'an passé, ce qui donne un total de 679 000 boursiers.
La réforme des bourses, lancée par le ministère de l'Enseignement supérieur l'année dernière, a changé les règles des barèmes permettant à de nouveaux étudiants d'être éligibles. Le barème national n'avait pas évolué depuis sept ans. Si cette hausse met un terme à la baisse observée depuis 2020, "le nombre de boursiers reste, à l’exception de l’année universitaire précédente, le plus bas depuis l'année universitaire 2015-2016", précise l'étude.
Plus de boursiers dans le public que dans le privé
De plus, si la réforme n’avait pas eu lieu, "près de 30 000 boursiers de l’année universitaire 2023-2024 n'auraient pas été éligibles, ce qui aurait prolongé la tendance à la baisse précédente". Cette baisse du nombre d'étudiants boursiers ces dernières années s'explique notamment avec le boum de l'apprentissage, un régime qui n'ouvre pas droit aux bourses sur critères sociaux.
Dans cette publication, on constate de fortes disparités. Il y a deux fois plus de boursiers dans le public (40,3%) que dans le privé (20,3%). On trouve le plus de boursiers, en proportion, dans les BTS, où la moitié des étudiants sont concernés, puis dans les IUT et les universités.
Les écoles de commerce sont celles qui en accueillent le moins. Il y a également des disparités par genre. Comme les années précédentes, les étudiantes sont plus souvent boursières (4 sur 10) que les étudiants (3 sur 10). Selon le service statistique du ministère, c'est parce que dans les milieux modestes, les femmes font plus souvent des études que les hommes.
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