Conférence de presse d'Emmanuel Macron : "Une fois encore, les problèmes de fond ne sont pas traités", déplore l'enseignement chrétien
La présidente du Snec-CFTC (Syndicat national de l'enseignement chrétien) note qu'une fois de plus, les annonces sont faites sans que la profession soit informée.
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Au lendemain de la conférence de presse d'Emmanuel Macron, Véronique Cotrelle, présidente du Snec-CFTC (Syndicat national de l'enseignement chrétien) déplore mercredi 17 janvier sur franceinfo "qu'une fois encore les problèmes de fond ne sont pas traités". Mardi soir, le chef de l'État a notamment évoqué la question de la tenue unique testée dans une centaine d'établissements volontaires ou encore l'enseignement de La Marseillaise dès le primaire.
Véronique Cotrelle rappelle que "depuis 2017 l'apprentissage de 'La Marseillaise' en primaire est rétabli" [La loi Fillon a rendu obligatoire l'apprentissage de La Marseillaise dans les classes maternelles et primaires à partir de la rentrée 2005. En 2011, une circulaire rappelle que l'apprentissage de l'hymne est obligatoire et précise que cela a lieu en classe de CM1 (soit vers neuf ou dix ans). En 2015, un arrêté demande que l'hymne soit étudié à partir du cycle 2, (six à neuf ans)].
Emmanuel Macron "aurait dû casser les clichés" sur le privé
Le Snec-CFTC regrette par ailleurs l'absence de mesures portant sur "l'attractivité du métier". "Visiblement aucune revalorisation ne se profile", fustige sa présidente. Véronique Cotrelle se demande par ailleurs si ces mesures vont "résoudre tous les problèmes de l'école". Elle s'interroge notamment "sur les moyens mis à disposition", "les disciplines qui vont en pâtir puisque les emplois du temps ne sont pas extensibles".
La syndicaliste critique également "la méthode" utilisée par Emmanuel Macron. Elle constate en effet que "les organisations syndicales n'ont pas été informées des annonces". Véronique Cotrelle estime enfin que le chef de l'État "aurait dû casser tous les clichés véhiculés sur les [établissements] privés". Elle dénonce notamment l'idée selon laquelle une "école privée serait une école riche". La présidente du Snec-CFTC répond aux critiques sur l'absence de mixité sociale dans les établissements privés. Elle soutient ainsi que "les établissements privés sous contrat accueillent tout le monde" et notamment "les élèves boursiers".
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