Violences à Notre-Dame de Bétharram : François Bayrou ressort bouleversé de son échange avec les victimes

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Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg, M. Gensse, E. Poussard, France 3 Aquitaine, B. Bervas
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Samedi 15 février, le Premier ministre a passé 3h30 avec les victimes de Notre-Dame de Bétharram. Les pratiques de l'établissement catholique ont été révélées au fil des années. François Bayrou affirme ne pas être au courant et avoir fait ce qu'il avait à faire quand il était ministre de l'Éducation.

À la mairie de Pau (Pyrénées-Atlantiques), l'ambiance est lourde, samedi 15 février. En 1996, que savait François Bayrou de ce qui se passait à Notre-Dame de Bétharram ? Des violences et des sévices sexuels ont été commis dans cet établissement catholique sur au moins une centaine d'élèves. Quelques-uns d'entre eux étaient face au Premier ministre. Après une rencontre de plus de trois heures, l'émotion est très vive. 

François Bayrou affirme "ne pas avoir entendu parler" des violences sexuelles 

"J'ai fait tout ce que je pensais devoir faire", a déclaré François Bayrou. Il affirme qu'en 1996, alors ministre de l'Éducation nationale, une plainte pour gifle est arrivée sur son bureau et a lancé une inspection générale de l'établissement. "Pour le reste, des sévices sexuels, je n'avais jamais entendu parler", insiste-t-il.

"Tout le monde savait qu'à Bétharram, il y avait de la discipline, c'était très dur à vivre. (…) Malgré cette réputation, les parents y mettaient leurs enfants", regrette Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de Notre-Dame de Bétharram. Le Premier ministre a promis des magistrats supplémentaires pour qu'il y ait plus de témoignages et de plaintes si nécessaire. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus 

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