Vidéo Affaire Bétharram : François Bayrou ira devant la commission d'enquête parlementaire s'il a une "convocation officielle"

Le Premier ministre a dénoncé, dimanche, dans "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo, une "manœuvre de déstabilisation et un drame" à propos de l'affaire Bétharram.

Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre François Bayrou était l'invité de "Questions politiques" le 16 mars 2025. (FRANCEINFO / FRANCE INTER / LE MONDE)
Le Premier ministre François Bayrou était l'invité de "Questions politiques" le 16 mars 2025. (FRANCEINFO / FRANCE INTER / LE MONDE)

"Si j'ai une convocation officielle j'irai" devant la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Bétharram, a assuré François Bayrou dimanche 16 mars dans "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo. "Si j'ai une convocation officielle je vais toujours", a expliqué le Premier ministre. La commission d'enquête menée par deux corapporteurs, Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (Renaissance), entend auditionner le chef du gouvernement lors de ses travaux. 

Le Premier ministre a dénoncé une "manoeuvre de déstabilisation et un drame" à propos de l'affaire Bétharram. "Du drame, ceux qui conduisent à la manoeuvre de déstabilisation s'en fichent. Ils n'ont jamais rencontré les victimes. Ca ne les intéresse pas. Moi j'ai rencontré les victimes, c'était même la première fois qu'ils se rencontraient entre eux", a poursuivi le Premier ministre.

L'établissement est au coeur d'un scandale de violences et viols s'étalant sur plusieurs décennies. Le parquet de Pau enquête sur plus d'une centaine de plaintes. François Bayrou est mis en cause depuis début février par plusieurs témoignages affirmant qu'il était au courant, ce qu'il dément, de premières accusations entourant Notre-Dame-de-Bétharram, où certains de ses enfants ont été scolarisés.

Le président du groupe MoDem à l'Assemblée Marc Fesneau, avait indiqué que François Bayrou se "tenait à disposition" de la commission d'enquête, "dès lors qu'on n'est pas dans quelque chose qui soit de l'ordre inquisitorial". Les auditions des responsables politiques - la ministre de l'Education nationale Elisabeth Borne doit aussi être auditionnée - pourraient se tenir vers début mai, selon les dirigeants de la commission d'enquête. Avec une remise de rapport prévue fin juin.

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