Trafic de drogue : les aéroports fonctionnent comme porte d’entrée

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Article rédigé par France 2 - E. Bonnasse, C. Verove, J. Gasparutto, S. Guillemot, M. Niewenglowski, S. Pichavant, J-B. Robert
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En un an, les saisies de cocaïne ont augmenté de 130% sur le territoire. Quelles sont les nouvelles techniques de passage qui sont aujourd’hui ciblées par les douanes ? Les aéroports les plus surveillés sont Orly, Fort-de-France ou Cayenne.

Terminal 4 de l’aéroport d’Orly, 7h du matin, les douaniers scrutent chaque arrivée. Leur but : empêcher des substances illicites de pénétrer l’Hexagone. L’un des vols les plus surveillés est le Cayenne-Paris, souvent utilisé pour acheminer de la cocaïne. Sur 300 passagers, une vingtaine est contrôlée de façon aléatoire. Il y a d’abord inspection des bagages aux rayons X. Plus un objet est foncé, plus il est dense, et donc suspect.  

Des techniques innovantes

Il y a ensuite fouille des valises à la main. Derrière chaque semelle, dans chaque paquet emballé, les douaniers cherchent des traces de cocaïne. En effet, les trafiquants rivalisent d’ingéniosité pour la dissimuler : dans des noix, des poissons ou des sous-vêtements, et parfois même dans le corps des passeurs, ingérés sous la forme d’ovules. De l’autre côté de l’Atlantique, à l’aéroport de Cayenne, en Guyane, les contrôles sont renforcés. Depuis deux ans, les autorités appliquent un plan spécial. En 2024, plus de 50 tonnes de cocaïne ont été saisies sur le territoire français, c’est deux fois plus que l’année précédente. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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