La première salle de consommation de drogue à moindre risque inaugurée à Paris
La première salle de consommation de drogue à moindre risque, souvent dénommée "salle de shoot", est inaugurée ce mardi 11 octobre à Paris.
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C'est une expérimentation qui va durer six ans. La première salle de consommation de drogue à moindre risque (SCMR), souvent dénommée "salle de shoot" par ses détracteurs, est inauguré ce mardi 11 octobre à Paris par la ministre de la santé, Marisol Touraine. D’une surface d'un peu plus de 400 mètres carrés, elle est installée sur le site de l'hôpital de Lariboisière, dans le Xe arrondissement, mais dispose de sa propre entrée.
Un accueil anonyme et encadré
Les usagers de drogue sont enregistrés lors de leur première visite avec un simple pseudonyme pour respecter leur anonymat. Ils doivent apporter avec eux la drogue qu'ils souhaitent prendre. On leur fournit sur place le matériel d'injection qu'ils ne peuvent pas emporter avec eux.
La salle de consommation proprement dite dispose de six box individuels pour les injections. En cas d'affluence, six places supplémentaires peuvent être aménagées. On trouve aussi un espace à part pour les personnes qui inhalent leur drogue.
La structure dispose également d'une salle de repos où les usagers peuvent rester après avoir pris leur drogue et d'une salle où ils peuvent rencontrer des infirmiers ou des personnes qui travaillent dans le social.
Plusieurs expérimentations prévues
De nombreuses associations ont porté ce projet et vont assurer le fonctionnement de cette salle, en particulier l'association Gaïa Paris et Médecins du Monde. Ouverte tous les jours de 13h30 à 20h30, elle accueillera ses premiers usagers à partir du vendredi 14 octobre. Une structure équivalente devrait voir le jour à Strasbourg dans les semaines qui viennent, puis dans d'autres villes, dont Bordeaux.
Le principe d’expérimentation de ces salles de consommation de drogue à moindre risque avait été voté en première lecture en avril 2015 par l'Assemblée nationale, puis par le Sénat cinq mois plus tard. C'était l'un des points controversés du projet de loi Santé porté par la ministre Marisol Touraine.
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