Neuf personnes mises en examen après le démantèlement d'un trafic de drogue estimé à 1,3 million d'euros par an en Haute-Savoie
Le trafic générait un chiffre d'affaires de 5 000 euros par jour, et le réseau sévissait dans les départements de la Haute-Savoie, de l'Ain, du Rhône et de l'Isère.
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Neuf personnes de 20 à 30 ans ont été mises en examen après le démantèlement à Cluses, en Haute-Savoie, d'un vaste trafic de stupéfiants, estimé à 1,3 million d'euros par an, rapporte ce vendredi ICI Pays de Savoie (ex-France Bleu). Le trafic de drogues se déroulait dans le quartier des Ewues.
Elles ont été arrêtées ce lundi lors d'une opération de police judiciaire qui a mobilisé plus de 100 gendarmes, précise le parquet dans un communiqué. Parmi les mis en examen, sept ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire.
Chiffre d'affaires de plus d'un million d'euros
"D’après les estimations des enquêteurs, ce trafic générait un chiffre d’affaires journalier de 5 000 euros conduisant à un chiffre d’affaires annuel de plus de 1 300 000 euros. Les perquisitions ont permis la découverte de plus de 10 kilos de résine de cannabis et de 320 grammes de cocaïne, de l'argent en numéraire à hauteur de 10 000 euros et des objets de luxe (montres et accessoires de mode), 147 cartouches de 9mm, 50 cartouches de 5.56 x 45mm (classées catégories B) et une grenade à plâtre (classée catégorie A)", précise le parquet.
"Les investigations ont mis en évidence une structure organisée de manière pyramidale, native du guartier des Ewues à Cluses, exerçant son activité illégale dans les départements de la Haute-Savoie, de l'Ain, du Rhône et de l'Isère".
Des colis livrés à Bonneville et à Bourg-en-Bresse
Les trois personnes à la tête de cette organisation dirigeaient "des logisticiens, des ravitailleurs et des "charbonneurs" (vendeurs sur le point de deal)", et "un lieu de stockage situé au cœur du quartier au sein d'un appartement et d'une cave", détaille le communiqué. L'enquête a démontré qu'ils lançaient des colis par dessus les murs de la maison d'arrêt de Bonneville et "livraient des colis" à Bourg-en-Bresse, où les colis étaient également projetés dans le centre pénitentiaire.
Le parquet de Bonneville avait saisi la brigade de recherches (BR) de Bonneville dans le cadre d'une enquête préliminaire sur ce trafic de stupéfiants qui a ensuite été confiée à un juge d'instruction en avril 2025.
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