Narcotrafic : plus de six tonnes de cocaïne saisies par la marine française sur un navire de pêche dans le golfe de Guinée

La valeur marchande de la drogue saisie est estimée à près de 371 millions d'euros.

Article rédigé par franceinfo
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Un sachet de cocaïne saisi en mars 2021. Photo d'illustration. (VALERY HACHE / AFP)
Un sachet de cocaïne saisi en mars 2021. Photo d'illustration. (VALERY HACHE / AFP)

Plus de six tonnes de cocaïne ont été saisies sur un bateau de pêche par un navire de la marine française au large des côtes africaines samedi, indique dimanche 16 mars, la préfecture maritime de l'Atlantique dans un communiqué.

"Sous la direction du préfet maritime de l'Atlantique et du procureur de la République de Brest, un bâtiment de la marine nationale, a procédé à la saisie de 6 386 kg de cocaïne sur un navire de pêche, au large des côtes africaines", dans le golfe de Guinée, précise le communiqué.

Un navire d'une vingtaine de mètres, immatriculé au Guyana

"L'office antistupéfiants (OFAST) avait sollicité l'intervention de la marine nationale à la lumière d'informations transmises par leurs partenaires du Maritime Analysis and Operations Centre (Narcotics) (MAOC-N), des services de renseignement de la National Crime Agency (NCA) britannique et de la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine."

"L'équipe de visite du porte-hélicoptères de la marine nationale, soutenue par deux hélicoptères Dauphin et Cougar et un drone de l'unité, est intervenue sur le navire de pêche d'une vingtaine de mètres, immatriculé au Guyana", détaille la préfecture maritime. La valeur marchande de la drogue saisie est estimée à près de 371 millions d'euros.

"L'équipage est reparti avec le bateau"

Auprès de France Inter, le capitaine de frégate Alban Simon, porte-parole de la préfecture maritime de l'Atlantique, précise que "sur le navire de pêche, ils étaient moins d'une dizaine d'hommes", évoquant "un navire de pêche assez banal", en provenance d'Amérique du Sud. "Nous étions autorisés à saisir le produit stupéfiant, le récupérer à bord et le détruire. L'équipage est reparti avec le bateau" et il n'y a pas eu d'interpellation "sur ce cas-là". "C'est une grosse prise. Ça fait partie des plus grosses prises qu'on ait faites ces dernières années", s'est-il également satisfait.

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