Narcotrafic : Bruno Retailleau présente son dispositif de "Villes de sécurité renforcée"

Le ministre de l'Intérieur a dévoilé sa nouvelle stratégie lors d'un déplacement vendredi à Grenoble. Parmi les 25 villes sélectionnées pour faire partie du dispositif, figure Grenoble, où une explosion dans un bar a fait 15 blessés deux jours plus tôt.

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, auprès de forces de l'ordre, le 14 février 2025 à Seyssinet, près de Grenoble (Isère). (BENOIT LAGNEUX / MAXPPP)
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, auprès de forces de l'ordre, le 14 février 2025 à Seyssinet, près de Grenoble (Isère). (BENOIT LAGNEUX / MAXPPP)

Lors de son déplacement à Grenoble vendredi 14 février, le ministre de l'Intérieur a présenté un plan contre la criminalité organisée. Bruno Retailleau veut mettre en place une nouvelle stratégie contre le narcotrafic à travers des "Villes de sécurité renforcée", rapporte franceinfo. 25 villes sont concernées par ce dispositif. Le déplacement du ministre intervient deux jours après l'attaque d'un bar à la grenade dans le quartier du village olympique à Grenoble, qui a fait 15 blessés.

Parmi les 25 villes sélectionnées pour faire partie du dispositif "Villes sécurité renforcée", figure Grenoble. Bruno Retailleau n'a pas encore dévoilé le reste de cette liste. Invité vendredi soir sur franceinfo, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, espère que sa ville fera partie de la liste. "Je pense que Toulouse réunit les critères et que donc on va pouvoir s'attaquer à tout ça", explique l'élu, qui soutient le plan du ministre de l'Intérieur : "Ce qui est intéressant dans l'approche de Bruno Retailleau c'est qu'il ne propose pas des actions spectaculaires, ponctuelles et médiatiques mais un travail de fond et continu".

Trois volets stratégiques

Lors de sa venue, le ministre de l'Intérieur a mis en avant trois points stratégiques pour lutter contre le trafic de drogue. Un volet judiciaire : démanteler les réseaux et identifier les individus les plus dangereux. Il y a ensuite la dimension sécuritaire : le ministre veut reprendre le contrôle de l’espace public, avec des policiers et des gendarmes dans les immeubles, dans les rues, et sur les routes, avec des contrôles. Enfin, il y a l’aspect administratif : des contrôles dans les commerces pour s’assurer qu’il n’y a pas de blanchiment d’argent dans les livres de compte et vérifier qu’il n’y a pas d’étrangers en situation irrégulière. 

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