Morts anonymes ou disparus : comment Hisham a retrouvé son père enterré sous X, après huit ans de recherches

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Article rédigé par France 2 - M. Dolphin, J. Weyl, D. Chevalier, J. Pires
France Télévisions

Chaque année, de nombreux défunts sont enterrés sous X. Le travail des médecins légistes et d'associations permet de reconstituer une partie de leur identité. Mais rien n'est possible sans le signalement de leurs proches.

Accompagnant le cercueil d'une femme, Philippe et Annie ne sont ni des proches ni des membres de la famille, mais des membres d'une association qui accompagne les morts sans identité avérée. En attendant de retrouver son identité, la défunte, morte dans un foyer, est enterrée sous X.

Des recherches qui peuvent prendre des années

Des hommes et des femmes, parfois sans domicile fixe ou migrants. Qui sont-ils, comment les autorités cherchent-elles à retrouver leur identité ? Chaque année, ils sont près de 500 anonymes à être examinés à l'Institut médico-légal de Paris. Tania Delabarde, médecin légiste, tente de faire parler leurs corps pour leur identification. Chaque détail compte : empreintes digitales, tatouage ou encore cicatrice. Des signes distinctifs uniques. 

Certains passent aussi par un scanner afin de trouver d'autres indices. "Ça peut même prendre plusieurs années, parce que, malheureusement, tant qu'on n'a pas le signalement d'une personne disparue, on peut avoir toutes les informations (...), si on n'a pas quelque chose avec lequel comparer, on ne pourra pas l'identifier", explique Tania Delabarde.

Hisham a enfin pu donner une sépulture à son père, malade d'Alzheimer, qu'il a mis huit ans à retrouver.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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