Dijon veut soigner les "troubles de l'élection" de ses citoyens
La ville de Dijon vient de lancer une campagne d'affichage au ton résolument humoristique. Elle recommande aux citoyens qui ne seraient pas encore inscrits sur les listes électorales de soigner leurs "troubles de l'élection". Un slogan qui rappelle une campagne similaire lancée il y a un an en Belgique.
"Troubles de l'élection ? ça se soigne... " Le slogan accroche. Accompagné d'une main, pouce en l'air, qui n'est pas sans rappelé le célèbre "j'aime" d'un réseau social, l'affiche parodie des campagnes d'information relatives à d'autre troubles d'ordre plus médicaux.
A l'origine de cette campagne, la ville de Dijon et son sénateur-maire, le socialiste François Rebsamen. "C'est sur le ton de l'humour ", a-t-il déclaré. "Certains vont dire que c'est gonflé mais au moins, on va en parler. "
Cette campagne, qui sera visible sous forme d'affiches, de flyers et sur le site internet de la ville "jusqu'à la fin de l'année ", rappelle que "pour voter en 2014 " les électeurs ont jusqu'au 31 décembre 2013 pour s'inscrire sur les listes électorales de leur commune, notamment les jeunes qui votent pour la première ou ceux qui ont déménagé.
Inspiré par une campagne belge ?
"Les jeunes connaissent moins leurs droits, ils pensent être inscrits et découvrent à la dernière minute qu'ils ne peuvent pas voter. Par l'humour, on essaie de les interpeller ", a expliqué François Rebsamen.
Selon le maire de Dijon, cette campagne véhicule un message double: "Inscrivez-vous et votez ". Il a également souligné que la ville avait déjà misé sur l'humour en 2011 pour sa campagne d'inscription sur les listes électorales en parodiant les messages sanitaires sur les paquets de cigarettes. "Ne pas s'inscrire sur les listes électorales tue la démocratie ", était-il alors écrit.
Le slogan choisit en rappelle un autre vu en Belgique il y a un an à l'occasion des élections communales. Le Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB) avait lancé une campagne identique, mais pour dénoncer "une affection qui se traduit par une méfiance injustifiée à l'égard des femmes politiques ".
Le CFFB entendait ainsi attirer l'attention sur le fait que seuls 9% des bourgmestres (les maires belges) étaient des femmes.
À regarder
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter