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Crise en Nouvelle-Calédonie : après les émeutes, les premières condamnations

Publié Mis à jour
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Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, L. Lacroix, A. Mickocy, M. Niewenglowski, S. Guillemot, B. Bervas, P. Miette
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En Nouvelle-Calédonie, quelques jours après le début des émeutes, les premières condamnations ont eu lieu.

A Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie, un homme a été grièvement blessé par un membre du GIGN. Il aurait auparavant tiré vers les gendarmes d’élite. Trois autres personnes ont été interpellées pour des jets de pierre. Les premières condamnations ont eu lieu. Tous les prévenus sont soupçonnés d’avoir caillassé, pillé ou d’avoir attaqué les forces de l’ordre. Les comparutions immédiates permettent de cerner le profil des émeutiers. "Il y en a qui sont morts chez nous, c’est pour ça qu’on a remis les barrages", lance un prévenu, pendant son audience. "Je n’ai lancé qu’une bouteille sur la route, pour tester leur réaction", tance un autre prévenu. 

519 gardes à vue, 88 déferrements 

Mais selon leur avocate, maître Anne-Lise Lebreton, ces prévenus étaient téléguidés. "Ce que j’entends, moi, c’est qu’on leur demande de faire des barrages filtrants. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il y a des messages qui sont passés dans les quartiers", assure l’avocate. Si les audiences avec les émeutiers se succèdent, le parquet enquête aussi sur les commanditaires. 519 gardes à vue ont eu lieu depuis le début des violences. Certains ont déjà été jugés en comparution immédiate. 88 personnes ont déjà été déférées.

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