Grèves des 10 et 18 septembre : "C'est le moment de relever la tête, pas de baisser les bras", lance la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet

Le syndicat a décidé de soutenir le mouvement "Bloquons tout" le 10 septembre, contrairement aux autres syndicats comme FO ou la CFDT.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Pays de Savoie
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Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, le 5 juin 2025 à Mertzwiller (Bas-Rhin). (FREDERICK FLORIN / AFP)
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, le 5 juin 2025 à Mertzwiller (Bas-Rhin). (FREDERICK FLORIN / AFP)

"Prenons la main pour imposer d'autres priorités le 10 et le 18 septembre prochains", a lancé la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet jeudi 4 septembre sur ICI Pays de Savoie (ex-France Bleu). Après avoir d'abord jugé le mouvement "Bloquons tout", "nébuleux", la CGT a décidé d'appeler aussi à la mobilisation le 10 septembre, pour obtenir "la censure de ce budget qui est un véritable musée des horreurs", explique Sophie Binet.

"C'est la première fois qu'il y a un budget aussi violent depuis la cinquième République". Selon elle, "cette mobilisation citoyenne [du 10 septembre] a des revendications qui rejoignent les nôtres, à savoir le rejet de ce budget Bayrou".

"Ce budget, personne n'en veut"

C'est la raison pour laquelle le syndicat a décidé d'accompagner cette mobilisation, ce qui n'est pas le cas d'autres syndicats comme FO ou la CFDT. "Je pense que c'est un détail. Nous, nous avons décidé d'y contribuer dans les entreprises en organisant des actions sur les lieux de travail, poursuit Sophie Binet. Et puis l'ensemble des organisations syndicales ont décidé d'appeler à une grande journée de grève et de manifestation le 18 septembre prochain".

L'objectif de la CGT, "c'est de mettre le budget sous surveillance des travailleuses et des travailleurs", quel que soit le gouvernement. "Il en faudra bien un pour le budget 2026. Il faut d'abord que ce projet de budget soit définitivement enterré, envoyé aux oubliettes de l'histoire", martèle la secrétaire générale de la CGT. Elle réclame "la justice fiscale, de l'argent pour nos services publics, l'abrogation de la réforme des retraites".

"C'est le moment de relever la tête, pas de baisser les bras", ajoute-t-elle. "Si Emmanuel Macron en est contraint à sacrifier son deuxième Premier ministre, c'est grâce à notre mobilisation. Ce budget, personne n'en veut", conclut Sophie Binet.

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