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Assurer "l'accès aux droits" est un "sujet central" pour améliorer la vie des jeunes, défend Elisabeth Borne

Une quarantaine jeunes ont échangé mercredi à Matignon avec la Première ministre et plusieurs ministres lors d'un Conseil de la refondation consacré à la jeunesse et la vie quotidienne.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 15/02/2023 23:51 Mis à jour le 16/02/2023 08:30

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La Première ministre Elisabeth Borne, le 15 février 2023 à l'Elysée, à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Assurer "l'accès aux droits" est un "sujet central" pour améliorer la vie quotidienne des jeunes, a défendu la Première ministre, mercredi 15 février lors d'une rencontre à Matignon. Elisabeth Borne a toutefois admis que certains dispositifs d'aides n'étaient pas suffisamment connus.

"On est dans un pays où l'Etat sait tendre la main aux jeunes en difficulté pour les aider à s'en sortir", a affirmé la cheffe du gouvernement lors d'un Conseil national de la refondation (CNR) consacré à la jeunesse et la vie quotidienne. Il faut toutefois "continuer à travailler" sur l'accès à ces réponses, a-t-elle souligné.

Précarité menstruelle et "carte jeune"

Lors de ce CNR, environ quarante jeunes ont échangé avec Elisabeth Borne et plusieurs ministres sur des sujets liées à la vie quotidienne, allant de la précarité à la mobilité en passant par le sport et la santé mentale. Ces jeunes ont effectué différentes propositions qui pourraient contribuer à améliorer leur quotidien.

Pour lutter contre la précarité menstruelle, des jeunes femmes ont notamment suggéré de rendre les produits hygiéniques gratuits pour les moins de 26 ans. "Cette question, il faut qu'on la mette définitivement au musée et qu'on apporte des réponses aux jeunes filles et jeunes femmes", a réagi Elisabeth Borne.

Des participants ont également évoqué la précarité étudiante, suggérant de réformer les bourses en allongeant leur durée d'attribution à douze mois, contre dix actuellement. Une autre participante a suggéré la création d'une "carte jeune" qui donnerait des avantages à tous les jeunes, y compris ceux qui ne sont pas en études. Ce projet "nous tient à cœur", a assuré la Première ministre.