Tourcoing : trois mineurs interpellés après l’agression d’un policier

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Article rédigé par France 2 - M. Dalaunay, T. Millot, V. Cruard, E. Quinart, A.-Boudin. Édité par l'agence 6Medias
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Un policier en civil a été violemment agressé par un groupe de jeunes à Tourcoing (Nord), alors qu’il tentait d’interpeller un adolescent soupçonné de vol. Traumatisé, il souffre de fractures et contusions. Quatre mineurs ont été identifiés, et une enquête pour violences sur agent de l’autorité est en cours.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Sur les images relayées sur les réseaux sociaux, un policier en civil apparaît au sol, violemment frappé par un groupe de jeunes. Certains coups visent son visage avant que les agresseurs ne tentent de prendre la fuite.

La scène s'est déroulée le 11 septembre en fin d'après-midi, à proximité d'un arrêt de métro. Le policier tentait d’interpeller l’un des adolescents soupçonné d’avoir volé une trottinette lorsqu’il a été pris à partie. Une photo témoigne de la violence subie. Traumatisé, le fonctionnaire souffre de contusions et d’une fracture du nez. Frédéric Monchaux, secrétaire départemental de police Alliance Nord, témoigne : "L’état de son visage est une horreur, il doit subir une opération."

Une enquête pour violences sur personne dépositaire de l’autorité

Une enquête a été ouverte pour violences en réunion sur personnes dépositaires de l'autorité publique. Sur les cinq suspects identifiés, trois ont été interpellés, dont quatre mineurs d’une quinzaine d’années.

Lors d’un micro tendu, Carole Étienne, procureur de la République de Lille, précise : "Ils n'étaient pas connus des services de police. Certains étaient suivis en assistance éducative, mais aucun n’avait d’antécédents judiciaires."

Soutien des autorités et sanctions prévues

Pour apporter son soutien aux forces de l’ordre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est rendu sur place. Il a réaffirmé sa volonté d’instaurer des peines minimales de prison en cas d’agression sur policiers ou pompiers, précisant : "Cette peine minimale ne peut pas être en dessous de plusieurs semaines, plusieurs mois de prison ferme. On doit pouvoir dormir en prison le soir même lorsqu'on a commis des attaques physiques contre des policiers, des gendarmes, des pompiers, que l’on soit majeur ou mineur."

Dans cette affaire, les suspects encourent jusqu’à 7 ans de prison pour les violences commises.

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