La France se dit prête à se rallier à l'objectif de 5% du PIB en dépenses de sécurité voulu par Donald Trump

Le président américain a exprimé sa volonté que tous les pays membres de l'Otan atteignent cet objectif. Ces 5% incluraient les dépenses militaires stricto sensu ainsi que des dépenses plus indirectes comme la cybersécurité ou les infrastructures.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lors d'une réunion de l'Otan à Antalya (Turquie), le 15 mai 2025. (ORHAN CICEK / ANADOLU / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, lors d'une réunion de l'Otan à Antalya (Turquie), le 15 mai 2025. (ORHAN CICEK / ANADOLU / AFP)

La France est prête à se rallier à l'objectif de 5% du produit intérieur brut (PIB) en dépenses militaires et de sécurité, discuté au sein de l'Otan, a laissé entendre jeudi 15 mai le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, depuis Antalya (Turquie).

Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, souhaite que les pays de l'Alliance consacrent au moins 3,5% de leur PIB à des dépenses militaires stricto sensu d'ici 2032, mais aussi 1,5% à des dépenses de sécurité, plus larges, comme les infrastructures. Ce dernier objectif est plus facilement atteignable, particulièrement pour les pays les plus en retard. Sur ce point, Jean-Noël Barrot a suggéré que ce pourcentage était également à la portée de la France, qui consacre actuellement environ 2% de son PIB à des dépenses militaires.

L'Allemagne sur la même longueur d'onde

"L'objectif de 3,5% est le bon montant pour les dépenses de base en matière de défense", a expliqué le ministre. "Mais cela s'accompagne de dépenses qui vont concourir à l'augmentation de notre capacité de défense, qui ne sont pas des dépenses de défense directes, mais qui doivent être réalisées", comme la cybersécurité ou la mobilité militaire, a-t-il souligné.

Son homologue allemand, Johann Wadephul, a également affirmé jeudi que Berlin était prêt à "suivre" le président américain Donald Trump dans sa volonté que tous les pays membres de l'Alliance se fixent comme objectif de consacrer 5% de leur PIB à la défense.

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