Jets de peinture verte sur des lieux de la communauté juive : trois personnes de nationalité serbe en garde à vue
Trois personnes de nationalité serbe sont en garde à vue lundi, suspectées d'avoir d'avoir participé aux jets de peinture verte sur le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant de la communauté juive à Paris dans la nuit de vendredi à samedi.
Ils sont soupçonnés d'avoir aspergé de peinture verte le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant de la communauté juive de la communauté juivedans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 mai, dans les 4e et 20e arrondissement de Paris. Trois suspects de nationalité serbe, sont en garde, a appris franceinfo de source proche du dossier, lundi 2 juin. Ils ont été interpellés dimanche à Antibes, dans le quartier de Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), selon une source proche, confirmant une information du Figaro.
Les faits ont été découverts vers 5 heures du matin samedi. Certaines images de vidéosurveillance autour du Mémorial de la Shoah et de deux des synagogues visées montrent, pour les unes, un homme vêtu de noir, et pour d'autres, deux hommes, l'un aspergeant de peinture verte et l'autre le filmant. Selon une source proche de l'enquête à France Télévisions, ils apparaissent à visage découvert, non masqué, sur les images.
La piste d'une ingérence étrangère privilégiée
Les photos sont floues mais leur physique laisse immédiatement à penser aux enquêteurs qu'il s'agit de ressortissants d'Europe de l'Est. Ils avaient une voiture de location et l'un d'eux a été mis en fuite, par un agent de sécurité du Mémorial de la Shoah.
Les enquêteurs tiquent néanmoins sur la manière, grossière et peu discrète : "Tout laisse à penser qu'il s'agit d'une manipulation russe. Peut-être qu'ils nous prennent pour des débiles, et surestiment la fragilité de la société française".
L'enquête est conduite par la Sûreté territoriale pour "dégradations commises en raison de la religion". Aucun message, ni revendication n'a été transmis ou découvert après ces actes. "On est visiblement dans un scénario comparable à ce qu'on a vu pour les étoiles et les mains rouges", indique ce mardi une source proche du dossier à franceinfo.
L'an dernier, des tags de cercueil avec l'inscription "soldat français en Ukraine" avaient été découverts en juin 2024 ou encore des "Mains rouges" taguées sur le Mur des Justes, au Mémorial de la Shoah, en mai 2024. En mars dernier, la directrice générale de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) assurait sur franceinfo que dans les cas précédents, les auteurs avaient agi pour le compte de la Russie dans ce qui ressemblait à une opération de déstabilisation.
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