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Vidéo "Justice spectacle", "sale coup", "France manipulée"… Les réactions à l'interview de Sarkozy

Jeudi matin, de nombreux responsables politiques, de gauche comme de droite, ont réagi à l'interview de Nicolas Sarkozy. Voici les principales déclarations.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, le 2 juillet 2014 lors de son interview sur TF1 et Europe 1. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, le 2 juillet 2014 lors de son interview sur TF1 et Europe 1. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Ils n'ont parlé que de cela. Jeudi 3 juillet, les responsables politiques invités des matinales télé et radio, de droite comme de gauche, ont abondamment commenté l'interview de Nicolas Sarkozy, mis en examen pour corruption active, recel de violation du secret professionnel et trafic d'influence actif.

> DIRECT. Suivez les réactions à l'interview de Nicolas Sarkozy

Francetv info revient en images sur les principales déclarations.

"Une France manipulée par ce pouvoir socialiste sans vergogne", dénonce Nadine Morano

Invitée sur France 2, la députée européenne Nadine Morano a vivement critiqué le gouvernement et confié son "intime conviction" que Nicolas Sarkozy allait revenir sur la scène politique.

"Il n'y a eu aucune intervention du gouvernement", assure Stéphane Le Foll

A l'inverse, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a défendu l'exécutif sur Europe 1, assurant qu'il ne s'était pas du tout mêlé des déboires judiciaires de l'ancien président.

"Nous sommes dans un scénario de justice spectacle", regrette Jean-Pierre Raffarin

Sur France Info, l'ancien Premier ministre UMP a préféré insister sur les conditions de la garde à vue de Nicolas Sarkozy, estimant que cela "ne sert pas la sérénité de la justice".

"Les déclarations de Nicolas Sarkozy sont un sale coup porté à la justice", estime Claude Bartolone

Sur i-Télé, le président de l'Assemblée nationale s'est dit "marqué, en tant que républicain, de ces déclarations".

"Il faut supprimer le syndicalisme dans la magistrature", propose Henri Guaino

Sur BFMTV, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy s'en est pris à l'indépendance des magistrats qui instruisent l'affaire. Il demande la suppression du syndicalisme dans la magistrature.

"Il avait dit à DSK : 'Répondez à vos juges et épargnez aux Français vos commentaires'. Je crois qu'il devrait se l'appliquer", rappelle Jean-Christophe Cambadélis

Sur RTL, le premier secrétaire du Parti socialiste, proche de Dominique Strauss-Kahn, a rappelé les propos de Nicolas Sarkozy lorsque son mentor a eu des ennuis judiciaires.

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