Financement libyen de la campagne de Sarkozy : Alexandre Djouhri mis en examen pour corruption active et blanchiment
Alexandre Djouhri est le protagoniste clé de l'enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
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Alexandre Djouhri a été mis en examen notamment pour corruption active et blanchiment, a appris vendredi 31 janvier franceinfo de source judiciaire. Il est visé par l'enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy.
L'homme d'affaires de 60 ans avait été arrêté en janvier 2018 à Londres, en vertu de mandats d'arrêt européens émis par la justice française, notamment pour "détournements de fonds publics" et "corruption". La justice britannique a autorisé son extradition mercredi 22 janvier. Alexandre Djouhri a été remis aux autorités judiciaires françaises à son arrivée jeudi soir à l'aéroport de Roissy.
Neuf chefs d'auccusations
L'extradition d'Alexandre Djouhri était très attendu par les juges d'instruction français, les investigations ayant mis au jour plusieurs flux financiers suspects l'impliquant dans cette affaire. Le nom de ce proche de Claude Guéant, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, est notamment apparu dans l'enquête pour la vente en 2009 d'une villa située à Mougins, sur la Côte d'Azur, à un fonds libyen géré par Bachir Saleh, ancien dignitaire du régime de Khadafi.
La mise en examen d'Alexandre Djouhri porte sur neuf chefs d'accusations : faux et usage de faux, corruption active, corruption active d’agent public étranger, complicité de détournement de fonds publics par une personne chargée d'une mission de service public, recel de détournement de fonds publics par une personne chargée d'une mission de service public, blanchiment de détournement de fonds publics par une personne chargée d'une mission de service public en bande organisée, blanchiment de corruption active et passive en bande organisée, blanchiment de corruption active et passive d’agent public étranger en bande organisée, blanchiment de fraude fiscale en bande organisée.
Le juge des libertés doit arbitrer sur son placement en détention provisoire, mesure réclamée par le parquet.
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