80 ans de la Libération d’Auschwitz : les témoignages se font de plus en plus rares

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Article rédigé par France 2 - M.Buisson, F.Blévis, S.Pichavant, M.Schelcher, A.Morvan, A.Thoran, L.Bourgoin
France Télévisions

Celles et ceux qui peuvent encore témoigner de l’horreur des camps de concentration et d'extermination nazis ne sont plus nombreux. Deux survivantes témoignent à l'occasion des 80 ans de la Libération d'Auschwitz.

Elle est l’une des dernières à pouvoir raconter. Judith Elkan-Hervé, déportée en 1944 à Auschwitz (Pologne) avec sa mère et son père, a été plongée dans l’enfer à 18 ans. “On a senti une odeur qu’on n'avait jamais sentie avant, c’était l’odeur des crématoires mais ça, on ne le savait pas. Après, on nous a fait défiler en rang, séparés. Pour moi, c’est le souvenir le plus terrible”, se souvient-elle. Judith et sa mère ne seront pas séparées et vont même réussir à rester ensemble. Elles vont connaître la faim et la violence des nazis. L’amour qui les unit va les faire tenir. Son père ne rentrera jamais du camp.

Une urgence à témoigner

80 ans plus tard, pour les derniers survivants des camps, c’est l’urgence de témoigner. Lili Leignel, née Rosenberg, a elle aussi voué sa vie à transmettre son histoire aux plus jeunes. Elle fut déportée à l’âge de onze ans. Comme un espoir, elle garde des milliers de lettres envoyées par des lycéens.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus. 

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.