Les dépenses de santé en net recul en 2012
Petite victoire pour l'Assurance maladie. Les chiffres qu'elle publie mercredi montrent que les remboursements de médicaments et les indemnités d'arrêts maladie sont en repli en 2012, sur la base des 11 premiers mois de l'année. "On maîtrise enfin les dépenses", a assuré le directeur général de l'Assurance maladie sur France Info.
/2016/08/23/121224OFR3005.jpg)
Certes, les remboursements de soins en ville ont augmenté sur les 11 premiers mois de 2012, faiblement : 0,5%. Mais les deux principaux postes de dépenses de santé que sont les remboursements de médicaments et les indemnités d'arrêts maladie eux sont en net recul.
Les génériques en hausse
Sur la même période, les remboursements de médicaments ont regressé de 1,5%. Conséquence des baisses de prix des médicaments délivrés en pharmacie décidées par le gouvernement Fillon, et de l'intérêt croissant pour les génériques vendus 60% moins cher que les médicaments de marque. Ils atteindraient 84% des médicaments délivrés, selon Frédéric Van Roekeghem, le directeur général de l'Assurance maladie, joint par France Info. Ce dernier estime enfin que les généralistes y sont aussi pour quelque chose : "Ils font attention, dans ce contexte tendu, à prescrire au plus juste des besoins du patient ".
Des arrêts maladie moins longs
Les indemnités journalières versées aux salariés malades, elles, régressent de 1,6%. Inédit depuis 2006. C'est là le résultat d'un mode de calcul revu en 2010 et moins avantageux pour les assurés. Ces arrêts sont aussi moins longs, complète le directeur général de la Sécu. "Et il faut être clair, le marché du travail n'est pas florissant ", avance Frédéric Van Roekeghem. Ce qui signifie en clair : moins de salariés, moins d'arrêts, donc moins de dépenses.
Des marges de manoeuvre pour la Sécu
L'Assurance maladie est-elle tirée d'affaires ? Il faut relativiser, assurent Les Échos , qui rappellent notamment que 450 millions d'euros de primes ont été promises aux médecins en échange de ces efforts de maîtrises des dépenses.
Mais Frédéric van Roekeghem se veut rassurant : "Nos marges de manoeuvres sont telles que nous pouvons provisionner par avance ces rémunérations, comme le recommande la Cour des comptes. Tout en conservant 350 millions d'économies, ce qui est une somme substantielle par rapport aux objectifs. Donc clairement, on peut dire qu'au bout de trois ans, les soins de ville sont bien maîtrisés ".
À regarder
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter