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Vidéo Trois astronautes débarquent dans l'ISS pour une mission inédite

Publié le 28/03/2015 16:15

Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Parmi les nouveaux occupants de la station arrivés samedi, un Américain et un Russe resteront un an à bord de l'ISS, un record de durée destiné à préparer de futures missions de longue durée dans l'espace.

Le vaisseau Soyouz, avec à son bord un astronaute américain et deux cosmonautes russes, s'est amarré tôt samedi 28 mars, à la Station spatiale internationale. Le Soyouz-TMA16M avait décollé comme prévu vendredi soir du cosmodrome au Kazakhstan effectuant un vol sans problème de 5 heures 51 minutes pour rejoindre l'avant-poste orbital et s'y amarrer à 2h33 (heure de paris).

Le sas entre la Station et le Soyouz a été ouvert deux heures plus tard, après que la pression entre les deux vaisseaux eut été égalisée. Les trois occupants du Soyouz, les cosmonautes russes Guennadi Padalka et Mikhaïl Kornienko, et l'astronaute américain Scott Kelly, ingénieur de vol de la NASA, sont alors entrés dans la Station où ils ont été accueillis par les trois membres actuels d'équipage, se donnant des accolades.

Préparer les missions de longue durée

Mikhaïl Kornienko, 54 ans, et Scott Kelly, 51 ans, vont séjourner 342 jours à bord de l'ISS, la plus longue période ininterrompue dans la Station effectuée par des astronautes depuis la mis en service de son premier module habitable en 2000. Cette mission vise à "collecter des données biomédicales pour préparer les missions habitées de longue durée dans l'espace", alors que les Etats-Unis envisagent d'envoyer des astronautes vers Mars dans les années 2030.

Au terme de cette mission, Scott Kelly deviendra l'Américain qui sera resté le plus longtemps en orbite sans discontinuité. Le record du plus long séjour en orbite est détenu par le Russe Valeri Poliakov, resté 14 mois consécutifs à bord de la station spatiale Mir en 1994-95. La mission de recherche russo-américaine que vont mener les deux hommes a également une haute portée symbolique, alors qu'en raison du conflit ukrainien les relations entre les Etats-Unis et la Russie sont au plus bas depuis la fin de la Guerre froide en 1991.