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Décollage de Thomas Pesquet vers l'ISS : "C'était magnifique, je suis encore sous le choc", confie la compagne de l'astronaute

"Tout le monde a eu un petit entraînement de famille d'astronautes" avec la crise sanitaire, a plaisanté Anne Mottet, évoquant les appels vidéos qui seront leur moyen de communication pour les six mois à venir.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/04/2021 14:03 Mis à jour le 23/04/2021 14:45

Temps de lecture : 1min

La compagne de Thomas Pesquet, Anne Mottet, s'exprime après le décollage du Crew Dragon de SpaceX, le 23 avril 2021 à Cap Kennedy (Floride). (FRANCEINFO)

"C'était magnifique, je suis encore un peu sous le choc", a confié vendredi 23 avril sur franceinfo Anne Mottet, la compagne de l'astronaute Thomas Pesquet, qui a assisté en Floride au décollage de la fusée SpaceX. "On a une vue superbe. C'était un spectacle encore plus impressionnant qu'à Baïkonour".

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Le Français a décollé vendredi pour la Station spatiale internationale où il doit passer environ six mois.

"On ne s'habitue jamais vraiment"

"On ne s'habitue jamais vraiment. Maintenant on est soulagé, ajoute Anne Mottet. La famille tout va bien, les amis, on est contents, on a envie de se retrouver et de se célébrer ça. Et puis on l'a vu, [Thomas], il a l'air très bien donc on se sent beaucoup mieux maintenant."

"J'ai hâte de lui parler bientôt pour la première vidéo. Dès qu'ils vont arriver, ils vont nous passer un petit coup de fil. Maintenant c'est comme ça, on se parlera à distance pendant six mois."

Anne Mottet, compagne de Thomas Pesquet
à franceinfo

La compagne de Thomas Pesquet, ingénieure de métier, explique que "beaucoup de gens sont habitués maintenant. Les appels vidéos on sait faire. Ça fait quand même un an qu'on voit nos proches surtout par vidéo. Tout le monde a eu un petit entraînement de famille d'astronautes."

Interrogée sur l'état d'esprit de Thomas Pesquet depuis le décollage, Anne Mottet répond qu'"il est concentré sur son travail, ça c'est sûr. On les connaît de toute façon. On a la chance de passer pas mal d'heures tous les jours avec eux. On était dans une bulle sanitaire. Et ils sont déjà coupés un peu de la vie sociale donc c'est un peu nous qui faisons le trait d'union, les conjoints et les enfants. Et eux, sont très concentrés. Il [Thomas] pense déjà aux procédures, au docking, aux messages à envoyer. C'est déjà parti pour lui."