De nouvelles aurores boréales attendues jusqu'à dimanche en France et dans le monde
La tempête solaire qui a débuté vendredi, la plus intense depuis 20 ans, devrait se poursuivre jusqu'à la fin du week-end, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique.
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Si vous avez raté le premier acte, rassurez-vous, le spectacle devrait continuer. Des aurores boréales devraient de nouveau embraser le ciel français samedi 11 et dimanche 12 mai, conséquences d'une tempête solaire "extrême" qui a commencé à frapper la Terre vendredi, selon les agences spatiales internationales.
"Nous subissons, en ce moment, la plus importante tempête solaire de ces 20 dernières années", détaille l'Agence spatiale européenne dans un message aux médias. Le phénomène est lié à une série d'éjections de masses de la couronne solaire. L'impact de ces masses coronales sur Terre a débuté devrait persister jusqu'à dimanche, explique l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) dans un communiqué.
Comment mettre toutes les chances de son côté pour pouvoir contempler des aurores boréales dans le ciel nocturne ? "Trouvez de bons spots, loin des lumières, avec une vue dégagée vers le nord" et plutôt au "début" de la nuit, conseille l'astrophysicien Eric Lagadec sur la plateforme X. Même si l'aurore boréale n'est pas visible à l'œil nu, prendre une photo avec un long temps de pose peut révéler des couleurs inhabituelles.
Des conséquences possibles sur les réseaux électriques et de communications
Le spectacle rare pourrait aussi s'accompagner de conséquences concrètes. La NOAA a signalé que des "irrégularités sur le réseau électrique et une dégradation des communications haute fréquence et du GPS" avaient déjà été rapportées dans la nuit de vendredi à samedi. Le centre national pour la météo spatiale chinois a également émis une alerte rouge samedi, avertissant que la tempête solaire devrait impacter les communications et les systèmes de navigation, selon l'agence Chine nouvelle.
Les tempêtes géomagnétiques peuvent perturber les outils de navigation et les transmissions radio à haute fréquence, a expliqué l'Agence américaine de l'aviation civile, qui a cependant dit "ne pas s'attendre à des conséquences importantes". Le milliardaire Elon Musk, dont le réseau internet Starlink dispose de quelque 5 000 satellites en orbite basse, a assuré sur X que ceux-ci "subissent beaucoup de pression, mais jusqu'à présent ils tiennent".
"Cette situation démontre l'importance pour l'Europe de mettre en place des services opérationnels de météorologie de l'espace" et "de développer nos capacités d'observation du Soleil", insiste tout de même l'Agence spatiale européenne. "La mission spatiale Vigile, en préparation par l'Agence spatiale européenne pour un lancement vers 2030, va révolutionner nos capacités de prédiction des tempêtes solaires et ainsi nous permettre de nous prémunir de futurs dangers liés à l'activité de notre étoile", rappelle l'agence.
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