Carla Bruni-Sarkozy dément avoir reçu des fonds publics pour sa fondation
L'épouse du chef de l'Etat a réfuté les informations publiées par l'hebdomadaire Marianne 2, sur le financement de sa fondation par des fonds publics, en dehors de la légalité. Le Fonds mondial de lutte contre le Sida juge l'article "inexact".
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C'est par un communiqué publié sur la page d'accueil du site de sa fondation que Carla Bruni-Sarkozy a réagi aux informations publiées dans l'hebdomadaire Marianne 2 sur le financement de l'organisation qu'elle a créé. Le journal affirme qu'elle a usé de son influence pour faire verser 3,5 millions de dollars (2,7 millions d'euros) à sa fondation de la part du Fonds mondial de lutte contre le Sida et ce, en dehors de toute procédure légale. Plusieurs agences de l'un de ses proches en auraient bénéficié écrit l'article.
L'épouse du chef de l'Etat a réfuté cette information, affirmant que sa fondation n'avait jamais reçu de fonds publics : "l'insinuation selon laquelle des fonds auraient été levés auprès de partenaires publics est entièrement infondée ", écrit-elle. Elle assure également que les comptes de sa fondations sont clairs, dotés d'une comptabilité propre "consildée in fine à la Fondation de France, comme près de 700 fondations en France ". Quant au mince bilan de son action dans la lutte contre l'illétrisme, elle plaide la jeunesse de l'organisation - deux ans - et le fait qu'elle agit comme une "fondation de redistribution ", dont l'action est moins visible.
Le Fonds mondial de lutte contre le Sida estime pour sa part l'article "biaisé " et "inexact ". Il affirme que si 2,8 millions de dollars ont bien été versés en France, c'est pour la campagne "Born HIV Free", parrainée par Carla Bruni-Sarkozy. Et que le soutien apporté à une page du site de cette dernière a respecté les règles et les procédures d'attribution.
Les raisons pour lesquelles le directeur général du Fonds, le Français Michel Kazatchine, présenté comme proche de Carla Bruni-Sarkozy, a été mis sur la touche, ne sont toutefois pas expliquées. Pas plus que l'éviction express de l'ambassadeur français Patrice Debré par l'Elysée, alors que ce professeur en médecine s'était ému de l'affaire lors de sa révélation au conseil d'administration du Fonds mondial au Ghana fin novembre.
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