Dreux : onze médecins urgentistes démissionnent
Onze médecins urgentistes du centre hospitalier Victor-Jousselin de Dreux viennent d'annoncer collectivement leur démission pour protester contre leurs conditions de travail devenues insupportables.
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En novembre 2016, les médecins avaient déjà écrit à la direction pour dénoncer des conditions de travail qui ne leur permettaient plus d'envisager un avenir au sein du centre hospitalier de Dreux. "Un courrier auquel nous n'avons pas eu de réponse", regrette le Dr Nicolas.
"Nous avions fait grève, il y a un an et demi, pour tirer la sonnette d'alarme sur nos conditions de travail et d'accueil des patients. Nous n'avons constaté aucune réaction de la part de la direction", a affirmé à l'AFP le Dr Eddy Nicolas, de l’AMUF (Association des médecins urgentistes de France). "Depuis, la situation s'est encore dégradée. Trois médecins sont partis fin 2016 et n'ont pas été remplacés. Cela devient difficilement supportable", a-t-il ajouté.
La direction se dit surprise alors qu'elle avait été prévenue
"Nous sommes onze médecins démissionnaires sur quinze qui travaillent aux Urgences de Dreux. Nous voulons tous partir. Quitter l'établissement un par un aurait été transparent aux yeux des pouvoirs publics", selon le Dr Nicolas, dont le service a assuré quelque 46.000 visites l'an dernier. Leur démission sera effective le 1er octobre 2017. La direction de l'hôpital de Dreux s’est déclarée "surprise" de la démission des onze urgentistes.
"Je suis très surprise par cette décision, car nous étions entrés dans un processus de discussion et de réaménagement des conditions de travail. Une prochaine réunion était déjà prévue le 2 février. Nous avions aussi des liens réguliers avec les médecins", a affirmé à l'AFP Mme Carole Festa, la directrice de l'hôpital.
"L'hôpital a déjà fait beaucoup d'efforts en matière de travaux et d'aménagements du circuit d’accueil et de prise en charge des patients. En 2016, nous avons recruté deux équivalents temps plein", a relevé Mme Festa, reconnaissant qu'il était difficile de recruter des médecins dans la région Centre-Val de Loire. Selon elle, "quatre-vingt postes d'urgentistes sont vacants dans la région". "Un tiers des postes", selon le Dr Nicolas.
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