Don d’organes : baisse inquiétante des prélèvements en 2018
Après plusieurs années de hausse régulière du nombre de donneurs décédés, l’Agence de biomédecine déplore un "trou d'air".
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La baisse des prélèvements d'organes depuis le début de l'année compromet l'objectif de 7.800 greffes en 2021, alerte l'Agence de la biomédecine. Le nombre annuel de donneurs décédés prélevés affiche en effet une nette baisse depuis janvier : la prévision annuelle à août s'établit à seulement 1.882 donneurs, contre 1.930 attendus. Des chiffres étonnants après "presque 10 ans de hausse continue", souligne le professeur Olivier Bastien, responsable du prélèvement et des greffes à l'Agence de la biomédecine.
De nombreux patients en attente
"C'est inquiétant, 40 donneurs qui manquent, cela peut faire 150 greffes en moins", explique le Pr Bastien, qui précise que plusieurs organes peuvent être prélevés chez chaque donneur. Cette baisse du nombre de donneurs est "peut-être liée à l'épisode grippal qui a mobilisé l'hôpital en début d'année", concède Olivier Bastien. Néanmoins, pour lui, "le système de santé doit être capable d'absorber ce type d'événement sans se « gripper », justement". La baisse des dons pourrait en outre être liée à des facteurs plus sociétaux, estime Olivier Bastien, qui évoque une "tentation du repli dans la société dans son ensemble". Il indique avoir prévenu les pouvoirs publics de cette situation, et se dit inquiet pour le "sort des patients en attente".
- A lire aussi : "La France passe le cap des 6 000 greffes par an"
L’année dernière pourtant, les chiffres étaient encourageants : la France avait passé le cap des 6.000 greffes par an. Pour sensibiliser le public au don d’organes, l’Agence de la biomédecine lance donc une campagne sur le don de rein du vivant du 8 au 28 octobre. Elle sera suivie par une campagne sur le don d’organes après la mort du 15 au 30 novembre. En France, le don d'organes repose sur le consentement présumé : toute personne est donneuse après son décès, sauf si elle a exprimé un refus de son vivant. A défaut de consigne écrite, la famille peut communiquer la volonté du donneur, par écrit. Le taux de refus est estimé à 30%.
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