Santé : "Je fais un appel au secours", lance le directeur général de Carmat, société qui produit un cœur artificiel, au bord de la cessation de paiement

"Carmat a besoin de 3,5 millions d'euros urgemment pour éviter la cessation de paiement dès le mois de juin, de 35 millions dans les 12 mois à venir", explique Stéphane Piat, vendredi sur franceinfo. La société, créée en 2008, fabrique et commercialise des cœurs artificiels pour des patients en attente de greffe.

Article rédigé par franceinfo
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Un employé de la société Carmat manipule un cœur artificiel, le 29 août 2018 à Bois-d'Arcy (Yonne). (BERTRAND GUAY / AFP)
Un employé de la société Carmat manipule un cœur artificiel, le 29 août 2018 à Bois-d'Arcy (Yonne). (BERTRAND GUAY / AFP)

"Je fais un appel au secours, (...) j'en appelle au bon sens", déclare vendredi 20 juin sur franceinfo Stéphane Piat, le directeur général de Carmat, société qui produit un cœur artificiel, en passe d'être déclarée en cessation de paiement. La société, créée en 2008, fabrique et commercialise des cœurs artificiels pour des patients en attente de greffe. "Quand on a une technologie aussi belle (...) qui est totalement unique et Carmat est une des innovations les plus disruptives en santé de ce siècle, on se doit de faire tout ce que l'on peut pour que le projet puisse continuer", explique Stéphane Piat.

"Carmat a besoin de 3,5 millions d'euros urgemment pour éviter la cessation de paiement dès le mois de juin, de 35 millions dans les 12 mois à venir, ce qui est relativement peu pour un produit comme le nôtre au stade où l'on en est, on n'a pas de complications cliniques", fait valoir Stéphane Piat. "Nous croyons pouvoir pallier le manque de cœurs et aujourd'hui personne n'a notre position [dans le monde] donc, nous pouvons avoir un leader mondial", plaide encore le directeur général de Carmat. La société implantée dans les Yvelines, à Vélizy-Villacoublay, emploie environ 180 salariés. 

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